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Il y a eu la révolution, la saison précédente. Portés par les idéaux d’égalité d’Andre Layton, leur charismatique leader, les membres de la « troisième classe » du train post-apocalyptique Snowpiercer ont renversé le pouvoir en place depuis sept ans, un pouvoir fait de violence, de limites rigides entre les classes et de mensonges. Mais dans la deuxième saison de la télésérie diffusée sur Netflix, d’anciens ennemis sont de retour, et rien ne va plus.

Dans une ville de Tokyo mystérieusement vidée de ses habitants, trois amis tentent de survivre à une série de jeux d’adresse, de hasard et d’endurance qui peuvent à tout moment provoquer une mort horrible. Dans quel but? Qui tire les ficelles? La première saison de la télésérie Alice in Borderland suscite bien des questionnements, mais sans offrir toutes les réponses.

Il y a quelque chose de pourri dans la façon dont nous traitons les personnes âgées. Et cette réalité est difficilement plus vraie – éclosions de COVID-19 dans les CHSLD à part – que dans I Care a Lot, une comédie noire sortie l’an dernier, et mettant en vedette deux excellents acteurs, soit Rosamund Pike et Peter Dinklage.

On le sait, l’année 2020 en fut une de transformation – et le mot est faible! Et l’une des conséquences de la crise sanitaire, et des fermetures généralisées qui s’en sont suivi, a été ce chambardement des modes de consommation de contenu. Avec cette année pandémique derrière soi, le Fonds des médias du Canada (FMC) tente de prévoir l’avenir. Un avenir qui viendra confirmer des tendances lourdes, oui, mais qui ne viendra pas signer l’arrêt de mort de certains aspects culturels, sociétaux et médiatiques en apparence intouchables.

Une bande de collègues endettés jusqu’au cou. Un vaisseau qui tombe en ruines. Un robot un peu trop facétieux. Une humanité qui court à sa perte. Et, bien entendu, un grand méchant tyrannique. Que demander de mieux? Space Sweepers, un space opera sud-coréen qui vient tout juste de débarquer sur Netflix, ne révolutionne pas le genre, mais impossible de reprocher quoi que ce soit de sérieux à ce divertissement haut en couleur.

La pandémie, on l’a certainement déjà dit, aura permis de découvrir de petites perles du cinéma, surtout en l’absence des gros noms, dont la sortie a été retardée a de multiples reprises, les studios souhaitant réaliser un coup d’argent, ce qui est fort peu possible si les cinémas demeurent fermés. Voilà donc Below Zero, un thriller policier espagnol à peine débarqué sur Netflix, et qui, semble-t-il, rencontre un franc succès.

Une guerre civile en Ukraine. Un seigneur de guerre qui veut mettre la main sur des armes atomiques. Mais aussi des robots, avec les questionnements moraux et philosophiques que cela implique. Outside the Wire, récemment débarqué sur Netflix, semblait avoir bien des points en sa faveur, sans même évoquer sa distribution. Pourtant, le long-métrage gaspille malheureusement ses chances.

Omar Sy, ce grand gaillard sympathique révélé au public français (et mondial) dans Les intouchables, il y a déjà tant d’années, en gentleman cambrioleur? Une série télé sur Arsène Lupin, dont le nom évoque davantage la littérature du 19e siècle que les poursuites policières endiablées des oeuvres du 20e, voire du 21e? Tout cela fonctionne de façon surprenante dans la nouvelle série française commandée par Netflix, et c’est tant mieux.

Quoi de mieux, pour se mettre dans l’esprit du temps des fêtes, qu’un film racontant la quête d’un homme mourant sur fond d’apocalypse? La pique est facile, certes, mais The Midnight Sky, une adaptation du roman du même nom de Lily Brooks-Dalton réalisé et mettant en vedette George Clooney, est un objet cinématographique si étrange qu’il est permis de s’interroger sur les motivations de Netflix, qui diffuse le long-métrage. D’autant plus que l’oeuvre a effectivement été lancée à la fin décembre.

Les saisons se suivent et finissent par se ressembler: la particulièrement populaire télésérie The Crown a pris Netflix d’assaut avec une quatrième saison qui s’annonçait explosive. Non seulement y aborde-t-on les années Thatcher et l’impact de la Dame de Fer sur la société britannique, mais les parcours des différents protagonistes, royaux et autres, semblaient se rapprocher peu à peu, dans la perspective d’un télescopage dantesque. Et si le jeu et les décors sont toujours plus qu’à la hauteur, la série rappelle aussi à quel point la monarchie est une institution inutile.