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Il faut croire que la pandémie a donné envie aux musiciens garder le contact avec les mélomanes autrement qu’en les voyant dans une salle de spectacle. Après les musiciens de l’Orchestre baroque Arion dont on a pu visionner les capsules il y a quelques mois déjà, nous avons maintenant la possibilité de faire la connaissance d’une dizaine de professionnels de l’Orchestre symphonique de Montréal, dans une production de Savoir média. Cette série s’intitule bien simplement Donner la note.

Mardi dernier, à la Salle Pierre-Mercure du Centre Pierre-Péladeau, l’Orchestre classique de Montréal avait enfin le plaisir de retrouver les mélomanes. Sous le titre « Les grands Slaves », la direction de l’OCM avait concocté un programme ukrainien, bulgare et russe. La première œuvre était dirigée par Xavier Brossard-Ménard. Le quatuor à corde se suffisait à lui-même, bien sûr, et le reste du programme était l’apanage du très sympathique maestro Boris Brott.

Avec «Chopin 24 Préludes-Andante Spinato & Grande Polonaise Brillante, le pianiste québécois Charles Richard Hamelin signe son 8e album chez Analekta et le quatrième en solo. Il s’agit d’un enregistrement dont chaque plage mérite d’être écoutée pour elle-même et non comme une partie d’un tout.

Dans le prolongement de sa série d’enregistrements ayant pour préfixe Flûte passion, Nadia Labrie lance ces jours-ci Flûte passion : Mozart. Pour cet album Analekta, Labrie est entourée d’Antoine Bareil, violon; Isaac Chalk, alto et Benoît Loiselle, violoncelle. Au programme, quatre quatuors pour flûte, violon, alto et violoncelle ainsi qu’un andante.

Le plus récent concert d’Arion Orchestre baroque s’intitule Haendel à Montréal ! Cette captation, réalisée à la Salle Bourgie du Musée des Beaux-Arts de Montréal, le 5 mars dernier, est présentée comme le parcours que le grand maître aurait pu effectuer s’il avait été reçu à Ville-Marie, dans la première moitié du 18e siècle. Précédée d’une courte introduction offerte par une membre du conseil d’administration d’Arion, cette prestation est émaillée de gravures qui représentent le Montréal de l’époque.

Pourquoi tant de fureur? Pourquoi tant de douceur? Le plus récent concert de la série Cartes Blanches, de Pro Musica, propose un mariage entre Chopin et Schumann pour un duo violoncelle et piano, et le résultat est à la hauteur de cette période étrange que nous traversons: une combinaison de grands moments d’agitation et de tendres espoirs.

La musique classique, celle composée par Wolfgang Amadeus Mozart en particulier, rend-elle plus intelligent et pourrait-elle combattre l’épilepsie? Le Détecteur de rumeurs fait le tour de cette hypothèse suffisamment séduisante pour avoir engendré de nombreux livres et DVD pour enfants.

Avec la parution de l’album numéroté AN 2 8795, le deuxième consacré aux Sonates pour violon et piano de Beethoven, par Andrew Wan et Charles Richard-Hamelin, on peut dire qu’Analekta envoie sur la glace son premier trio, ou son premier duo en fait.

Ce vendredi 2 octobre, en webdiffusion, l’Orchestre symphonique de Montréal offrait à ses auditeurs un bien beau programme. Sous la baguette de Susanna Mälkki, les musiciens étaient réunis à la Maison symphonique, sans public. Ce qui, bien sûr, donne lieu à des scènes un peu surréalistes, comme quand la chef, puis l’orchestre saluent le public absent à la fin de chaque œuvre. Tout ça avait un air un peu triste, mais il suffisait de fermer les yeux pour apprécier la musique, la mélodicité de chacune des œuvres.

La prestigieuse maison de disques Analekta vient de faire paraître l’album Vivaldi: Luce e Ombra qui met en vedette, pour son premier enregistrement, la soprano québécoise Myriam Leblanc. Cette dernière est entourée de l’Ensemble Mirabilia, composé de du flûtiste Grégoire Jeay, du harpiste baroque Antoine Malette-Chénier et de la violoncelliste Marie-Michel Beauparlant. Les parties musicales ont bien sûr été transcrites ou adaptées pour cette formation dont on ne trouve pas souvent l’équivalent.