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Si toutes les prestations musicales valaient la peine d’être entendues, certaines sortaient du lot. D’entrée de jeu, les pianistes Godin et McMahon ont réjoui nos oreilles par leur interprétation joyeuse et céleste de l’Introduction, variations et finale, pour piano à quatre mains, D 968a, de Franz Schubert.

Pour conclure ce bien beau programme, la Suite no 2 en si mineur, BWV 1067, a été l’occasion parfaite pour l’ensemble des musiciens de démontrer à quel point Bach savait adopter d’autres genres que celui de la musique allemande et pour nous faire entendre toute sa sonorité.

L’OSM a joué Mozart comme on joue habituellement Beethoven et, croyez-moi, c’est un compliment. C’était tout à fait rafraîchissant d’être surpris par des forte joués fortissimo sans pour autant que le public soit assourdi.

Dans certaines œuvres, par l’introduction d’accords très vigoureux, on pouvait imaginer, l’espace d’un instant, des accents de rock, eh oui! Cela était du plus bel effet. Aussi, à d’autres moments, la kora de Cissoko nous faisait goûter une saveur provenant davantage du Moyen-Orient que de l’Afrique de l’Ouest.

S’il y a quelqu’un qui a semblé s’amuser durant plus de deux heures, c’est surtout le chef Mathias Maute. Son plaisir était évident tout autant que sa connaissance de l’œuvre.

Sous la baguette vive et enthousiaste d’Olivier Breault, les musiciens et musiciennes n’ont pas manqué de souffle ni d’énergie pour nous livrer une musique ni tout italienne, ni toute française, mais parfaitement baroque!