Voilà donc un concert d’ouverture dont on se souviendra longtemps. La preuve que l’audace peut certainement payer, y compris en musique « classique ». Espérons que la suite de cette 91e saison soit tout aussi magnifique.
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Il n’y a pas de doute, le chef Simon Rivard connaît bien son Beethoven et son engagement auprès des jeunes musiciennes et musiciens de l’OF est fort apprécié.
L’hommage rendu mardi était un véritable plaisir musical, grâce à l’orchestre dirigé par Jacques Lacombe et à quatre solistes qui, en l’absence des décors traditionnels du théâtre, accompagnaient quand même leurs chants des attitudes liées à leurs personnages.
Dénigrée par certains, la musique de film demeure une excellente porte d’entrée vers la musique classique. Et John Williams est l’un de ces compositeurs qui auront marqué à vie le monde du septième art. D’où cet hommage absolument mérité.
Pour clôturer le programme officiel, Franz Schubert était à l’honneur avec le Trio pour piano, violon et violoncelle en mi bémol majeur, op. 100, D.929. On a longtemps attendu la venue du Trio Wanderer à Montréal et on espère qu’il reviendra bientôt.
Si toutes les prestations musicales valaient la peine d’être entendues, certaines sortaient du lot. D’entrée de jeu, les pianistes Godin et McMahon ont réjoui nos oreilles par leur interprétation joyeuse et céleste de l’Introduction, variations et finale, pour piano à quatre mains, D 968a, de Franz Schubert.
Pour conclure ce bien beau programme, la Suite no 2 en si mineur, BWV 1067, a été l’occasion parfaite pour l’ensemble des musiciens de démontrer à quel point Bach savait adopter d’autres genres que celui de la musique allemande et pour nous faire entendre toute sa sonorité.
L’OSM a joué Mozart comme on joue habituellement Beethoven et, croyez-moi, c’est un compliment. C’était tout à fait rafraîchissant d’être surpris par des forte joués fortissimo sans pour autant que le public soit assourdi.
La programmation 2023-2024 de la Salle Bourgie est lancée d’une manière remarquable, avec un niveau de qualité qu’il sera difficile de surpasser.
Dans certaines œuvres, par l’introduction d’accords très vigoureux, on pouvait imaginer, l’espace d’un instant, des accents de rock, eh oui! Cela était du plus bel effet. Aussi, à d’autres moments, la kora de Cissoko nous faisait goûter une saveur provenant davantage du Moyen-Orient que de l’Afrique de l’Ouest.