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Depuis quelques semaines, plusieurs opposants aux vaccins soutiennent qu’une campagne de vaccination massive favorisera l’apparition de virus plus dangereux, un peu comme l’abus d’antibiotiques a favorisé l’émergence de bactéries résistantes. Ce n’est pas une idée nouvelle, mais elle a été relancée ce mois-ci sur les réseaux, avec une lettre abondamment partagée, notamment parce qu’elle était signée par un virologue. Le Détecteur de rumeurs a vérifié.

Si ce qui se passe aux États-Unis s’avère représentatif des autres pays riches, les écarts de revenus pourraient être un autre obstacle à l’atteinte de l’immunité collective.

Avec 60 à 80% des patients aux soins intensifs à Sao Paulo maintenant âgés de 30 à 50 ans, l’épidémie a pris un nouveau visage. Et les morts s’accumulent: mardi dernier, le Brésil avait à lui seul un tiers des décès attribués à la COVID-19 sur l’ensemble de la planète.

Le variant apparu à Manaus, au Brésil, n’est pas seulement plus transmissible, comme ses cousins britannique et sud-africain. On le soupçonne d’être capable de réinfecter des gens qui avaient déjà eu le virus l’an dernier. Et ce, dans un pays dont le président a longtemps retardé l’achat de vaccins, refusé le confinement, et se moque encore du port du masque.

Alors qu’on passe le cap du premier anniversaire du moment où un certain virus est devenu une réalité pour des millions de personnes, un journaliste a demandé à 10 experts à quel moment, l’an dernier, ils avaient réalisé que ça serait grave. «  Il y a 10 ans », lui a répondu le premier.

La variété des politiques sanitaires d’un comté à l’autre fait des États-Unis un laboratoire pour comparer l’efficacité des mesures de confinement. Selon une analyse des données de 2020, le port du masque obligatoire et la fermeture des restaurants, seraient deux facteurs associés à une baisse du nombre de cas et de décès.

En dépit de la campagne de vaccination en cours en Grande-Bretagne, le nombre d’hospitalisations et de décès liés à la COVID-19 pourrait, en 2021, y dépasser le total de 2020, si les mesures de confinement sont levées trop vite, selon une évaluation des effets du variant britannique publiée mercredi.

En Écosse, la première des doses du vaccin aurait réduit les hospitalisations de 85%. En Angleterre, elle aurait réduit de 70% les infections chez les travailleurs de la santé de moins de 65 ans. Et dans les résidences pour personnes âgées aux États-Unis, le nombre de décès aurait chuté de 66% depuis le début de la campagne de vaccination à la fin-décembre.