Hugo Prévost et Kevin Laforest découvrent ce qui est autant une lettre d’amour aux classiques du genre qu’un projet particulièrement bien ficelé.
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Daaaaaalí! confirme donc que Quentin Dupieux est un cinéaste fascinant à la filmographie aussi riche que variée. Doté d’un style distinct, en s’interrogeant continuellement sur la notion de rêve et de réalité, il se permet quand même d’explorer en repoussant constamment les possibles et ses propres limites, et osant cette fois s’attaquer plus que jamais à l’insaisissable.
En fait, pour que The Ministry of Ungentlemanly Warfare fonctionne, il aurait fallu en faire un Inglorious Basterds, dont le scénario et les personnages (y compris le grand méchant, joué par Christoph Waltz) sont à des années-lumière de ce que Ritchie semble être capable d’imaginer. Et donc, ce nouveau film est malheureusement passable, sans plus.
Moins intense que la première partie, Justice League: Crisis on Infinite Earths – Part Two continue de belle façon cette œuvre, parmi les plus ambitieuses jamais réalisées par les studios d’animation de Warner. Si les néophytes risquent d’être un peu perdus devant ce foisonnement de personnages et de références, les lecteurs de longue date de DC eux seront aux anges.
Pour son premier long-métrage de fiction, le réalisateur Henri Pardo explore les questions de l’identité, de l’immigration, de la fuite devant la mort, du deuil et de l’intégration dans une nouvelle société.
Pas tout à fait assez fou pour laisser un souvenir indélébile, Immaculate n’en est pas moins un film satisfaisant qui offrira aux amateurs leur dose de Mme Sweeney. Pour le reste, il faudra se tourner vers d’autres titres du genre.
Si vous cherchez un film profond avec un scénario intelligent et une psychologie de personnages fouillée, The Beekeeper n’est pas pour vous, mais pour les amateurs d’action, d’explosions et de combats frénétiques, le long-métrage de David Ayer se présente comme une sorte de John Wick doté d’un soupçon de conscience sociale.
Il est donc indéniable que The Fall Guy est un blockbuster bonbon. Il y a tout ce qu’on peut aimer, tout comme assez de volonté pour titiller notre intérêt. Il est peut-être par contre temps de considérer le fait que Leitch n’a pas l’étoffe nécessaire pour entièrement mettre en scène toutes ses idées et leur donner un style, mais surtout un rythme qui mériterait entièrement notre attention.
Hugo Prévost et Kevin Laforest se salissent les mains pour venger leur honneur bafoué et explorer ce film coup-de-poing, dans tous les sens du terme.
Si le film est une solide proposition sur le plan technique, Black Flies (ou Asphalt City) aurait eu besoin de quelque chose en plus, d’un personnage principal plus humain, plus impliqué, plus vrai, afin de rendre le film mémorable.