Race avait tout pour représenter l’apothéose cinématographique du cinéma actuel et rassembleur. Toutefois, on a l’impression que malgré des qualités évidentes, le long-métrage se contente d’une propagande américaine typique tout en passant à côté de ses aspects les plus intéressants.
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Attendue avec impatience durant la décennie et demie qui a su faire grandir son culte, il est impossible de ne pas cacher sa déception face au produit qui nous est ici livré, alors que la suite de Zoolander nous montre une farandole d’opportunités manquées.
À force de trop vouloir en faire, l’adaptation fort attendue du personnage de bandes dessinéesDeadpool s’investit certainement dans l’irrévérence, mais préfère user de facilités à la chaîne au lieu de prioriser l’audace. Le résultat, équivalent à un délire de petits garçons qui sont tombés sur la tête à plusieurs reprises, est rapidement lassant, ça, bien sûr, si l’on implique qu’il a été ne serait-ce qu’un peu amusant ici ou là.
Le retour de la collaboration Tom Hank et Steven Spielberg n’a peut-être pas fait le bruit escompté lors de sa sortie en salles, mais voici venue l’occasion idéale de rattraper ce fort sympathique film historique qui redonne du tonus à la carrière en dents de scie du cinéaste reconnu.
À l’inverse des personnages de son sujet, on réalise qu’il n’y a pas tant à sauver du fade et maladivement convenu The Finest Hours qui vient frôler de façon glaciale la belle lancée de Disney dans la production de faits vécus inspirants.
Ah, Need For Speed! L’exemple ultime d’une franchise qui a réussi, tant bien que mal, à survivre à deux décennies de changements technologiques et culturels en demeurant (relativement) fidèle à ses racines. Et ce, sans grand trou noir où le titre se retrouve dans les limbes pendant plusieurs années.
On dit du film que c’est Robert De Niro comme on ne l’a jamais vu. C’est peut-être vrai d’une certaine manière, mais ça ne veut pas nécessairement dire que c’est ce qu’on voulait voir.
D’une certaine façon, les films sur l’école secondaire continuent de nous intéresser puisque peu importe les années qui nous en sépare, on a encore bien ancré en mémoire les souvenirs qui y sont reliés. Il est d’ailleurs fascinant de découvrir à quel point peu importe le temps file, ce qui en émane a toujours quelque chose de familier: l’incertitude. Le documentaire Bienvenue à F.L. ne fait pas exception et continue d’en capturer l’essence de l’adolescence.
Amusante comédie française qui dérape quand elle se prend trop au sérieux, le long-métrage Maestro fait comme bien des films s’amusent à le faire: il parle de cinéma.
La première incursion dans le monde de l’animation de l’indescriptible scénariste qu’est Charlie Kaufman, désormais réalisateur, peut paraître simpliste, voire spectaculairement minimaliste aux premiers abords, plus que de coutume en fait. Il ne faut toutefois pas se méprendre ni par aucun cas sous-estimer l’œuvre puisqu’à l’instar de tous ses autres scénarios, une fois le générique tombé, le long-métrage s’immiscera en nous pour nous hanter, et ce, longtemps.