Browsing: facebook

Le mouvement international des médias vérificateurs de faits, dans lequel s’inscrit le Détecteur de rumeurs, n’est pas la seule chose qui, dans le contexte de la crise des fausses nouvelles, a continué de grossir depuis l’an dernier. « Ces jours-ci, on a l’impression que tout le monde veut organiser son congrès » sur la désinformation, ironisait Alexios Mantzarlis mercredi dernier, en ouvrant le cinquième congrès mondial Global Fact.

S’allier à d’autres médias pour lutter contre les fausses nouvelles: une initiative qui a permis au journal Le Monde d’élargir son audience et d’obtenir une plus grande portée des nouvelles les plus importantes. Il s’agissait d’une collaboration avec 32 autres salles de rédaction pendant les élections françaises de l’an dernier.

Depuis l’invention du télégramme, l’adoption de nouvelles technologiques, telles la télévision, les téléphones intelligents et les médias sociaux, a souvent mené à des craintes d’un déclin des interactions en personne et d’une possible baisse du bonheur. Des chercheurs des Universités du Missouri et du Kansas ont découvert que l’utilisation des médias sociaux n’avaient pas d’impact négatif significatif sur les interactions sociales, ou sur le bien-être.

C’est un fait, au Canada comme ailleurs, les grands noms de l’univers numérique, les Facebook, Google, Amazon, Apple et Microsoft de ce monde – GAFAM pour les intimes -, continuent de consolider leur importance et leur force en ligne. Selon la plus récente édition du Rapport sur les tendances du Fonds des médias du Canada, toutefois, les consommateurs sont de plus en plus à la recherche d’alternatives viables.

À la blague, on dit d’une femme qu’elle est blonde parce qu’elle est belle, mais pas réfléchie. Bien qu’elle soit mignonne sous sa chevelure dorée, la ministre du Patrimoine canadien Mélanie Joly est loyale… et qui sait, un génie qui s’ignore.

Dans la foulée de la tuerie de Las Vegas, Google et Facebook se sont retrouvés sur la sellette avec des histoires fausses rédigées par des complotistes et qui ont pourtant grimpé parmi les « Top stories » de l’un et parmi les « tendances » de l’autre. Ce sont des algorithmes qui, une fois de plus, ont fait ces « choix » douteux. Mais chaque nouvelle erreur « technique » de ce genre place ces géants d’Internet un peu plus près d’une décision à prendre: les gouvernements devraient-ils les traiter comme des plateformes anonymes ou comme des médias, avec les responsabilités que ce statut implique?

Imaginez un monde où tous les services numériques sont concentrés sous un même toit. Un monde où l’accumulation de données personnelles pose de graves problèmes éthiques. Imaginez ensuite un film qui rate la cible en s’avérant incapable de s’attaquer à ces problèmes qui sont pourtant extrêmement contemporains – et inquiétants. 

Bien que la loi Macron portait son nom, et que le magnat de l’immobilier figurait dans le vedettariat, les présidents Emmanuel Macron et Donald Trump étaient considérés comme de « nouveaux candidats » lors de leur campagne électorale respective. Si certains médias ont favorisé M. Macron d’après le Monde diplomatique de mai, l’équipe Trump a instrumentalisé le média social Facebook, lit-on dans le New York Review of Books du 8 juin.

Un autre média web vient de tomber, victime de revenus publicitaires insuffisants; le portail technologique Branchez-Vous a annoncé mardi, par la voix de son propriétaire, Média Happy Geeks, qu’il fermera ses portes à la fin du mois.

L’idée a franchement du bon: employer les codes des fausses nouvelles pour produire une vidéo où l’on s’en prend aux fake news elles-mêmes, puis diffuser le tout sur Facebook, l’un des principaux facilitateurs (contre son gré, semble-t-il) de la propagation de ces instants de désinformation.