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Le silence. C’est ainsi que la pièce débute. Un dimanche silence, c’est ainsi qu’ils l’appellent. Ce dimanche-là n’est que le début d’une succession de jours où beaucoup de mots s’enchainent les uns après les autres. Mais pour dire quoi?

Max, Paul et Simon sont amis de longue date. Une amitié joyeuse, assidue et sans nuages. Une amitié virile à base de parties de cartes, de pizza, d’alcool et de séances de bitchage contre leurs femmes respectives.

Dans la toute jeune République démocratique du Congo (RDC), la province du Katanga (sud-est), particulièrement riche en minéraux, y compris en uranium essentiel aux armes atomiques des Américains et des Soviétiques, fait sécession. Un contingent de casques bleus irlandais devra défendre, au péril de sa vie, un bled perdu dans cette région où pourrait éclater la Troisième Guerre mondiale.

FNC

Dans le cadre de son volet eXPlore, la cuvée 2016 du Festival du Nouveau Cinéma (FNC) trempe son gros orteil dans la réalité virtuelle, en plus de tenter le coup d’une expérience cinématographique interactive avec un large public.

Il fait nuit, les enfants dorment, Corinne attend Richard, son mari. Il est médecin de campagne, il revient tard. Sauf que ce soir il ne revient pas seul, il porte dans ses bras une jeune fille inconsciente. La discussion rituelle du soir se teinte alors des questions de Corinne: qui est cette femme? Pourquoi Richard l’a-t-il ramenée chez eux?

Voué au scandale pour la simple raison qu’un tel projet existe, c’est finalement la controverse entourant le premier film de Nate Parker sur la rébellion de l’esclave Nat Turner qui fait davantage jaser que l’oeuvre elle-même. Autrefois promis à un parcours sans failles pour les cérémonies prestigieuses, on peut dire qu’il peut en arriver des choses en quelques mois face à un film qui fait tout sauf passer inaperçu.

Terminus est une pièce de l’auteur irlandais Mark O’Rowe traduite par Olivier Choinière et mise en scène par Michel Monty. Elle est présentée jusqu’au 29 octobre au Théâtre de La Licorne. Préparez-vous, cher public, à un univers avec des airs de fin du monde. Un univers où chaque personnage passe une nuit difficile, une nuit endiablée.

Il y a longtemps qu’un jeune cinéaste a autant figé l’intérêt de la planète de par sa fougue et son audace certaine. Sauf que celui qui a tout plein de surnoms comme le jeune prodige québécois, vieilli comme tout le monde et, s’il gagne en expérience, disons que Xavier Dolan est encore loin de faire l’unanimité. Son plus récent film, Juste la fin du monde, pousse donc encore les spectateurs aux quatre coins de la salle, tout comme ses personnages dans cet étouffant huis clos (ou presque).