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Dans les favelas du Brésil, le chef de cartel Gabriel Martin Lorea fait régner la terreur. Heureusement, Santiago Garcia (Oscar Isaac) s’est lié avec une employée de Lorea et l’utilise comme informatrice pour obtenir l’endroit où le chef criminel se terre avec ses millions. Pour faire tomber le narcotrafiquant, cependant, il aura besoin de ses vieux camarades, dans le cadre de Triple Frontier, un film d’action récemment lancé sur Netflix.

Cinéaste iranien d’influence et de réputation mondiale, Asghar Farhadi est de retour après avoir fait remporter à son pays d’origine l’Oscar du meilleur film en langue étrangère pour une deuxième fois en moins d’une décennie. Choix politique oblige, néanmoins, il est épatant de le voir essayer de se renouveler en s’intéressant à la culture latine, en s’éloignant de ses territoires, mais certainement pas de ses thématiques avec le très émotionnel Todos Lo Saben.

Martin a perdu Yan, son mari. Malheureux, seul au monde, il envisage le suicide avant que l’un de ses amis ne lui propose un marché quelque peu étrange: épouser Tamara, la jeune femme noire dont l’ami en question est amoureux en échange de paiements lui permettant de subvenir à ses besoins. Voilà le scénario de Troisièmes noces, une comédie douce-amère de David Lambert.

Une femme qui disparaît, un mari qui pourrait être responsable d’un kidnapping, ou pire encore, d’un meurtre, et un réalisateur en très grande forme. Gone Girl, du cinéaste David Fincher, suscite de nombreux questionnements lors de cet épisode 8 de la série Rembobinage.

Plus accessible, plus près d’un genre et plus éclaté et ambitieux que la majorité de ses films précédents, ce qui n’est pas peu dire quand on défriche sa filmographie, Denis Côté propose avec Répertoire des villes disparues, un film tellement disparate qu’on ne sait plus vraiment à qui son film s’adresse véritablement, ou s’il s’adresse nécessairement à quelqu’un.

Shakespeare a du beaucoup s’amuser en concevant sa comédie Le songe d’une nuit d’été. Différents lieux, différentes situations, différents types de personnages, différentes dates du calendrier… avec pour seul point commun qu’ils sont tous incompatibles les uns avec les autres… Peut-être a-t-il pensé qu’il s’agissait là des conditions idéales pour faire ressentir aux spectateurs éveillés tout ce que peuvent contenir leurs rêves de la nuit?

Alexandre a l’imagination foisonnante, faite de l’étoffe de ses rêves. C’est un enfant sensible, intelligent, dont la petite vie est entourée de sommeil, et qui sait d’instinct que la vie est une sorte de comédie, la plupart du temps tragique. Alexandre grandit avec sa sœur dans un milieu riche et aimant, le théâtre que gère sa grand-mère et sur la scène duquel son père va mourir en interprétant rien de moins que le spectre du père d’Hamlet.

Un gros fumeur atteint d’un cancer généralisé, rendu au service des soins palliatifs du Centre hospitalier de l’Université de Montréal (le CHUM), le lieu même où il est né 57 ans auparavant, voilà bien un sujet qui ne prête pas à rire. Pourtant, le texte très drôle de Denis Bouchard et son jeu d’acteur excellent parviennent à rendre la situation sinon joyeuse, du moins amusante. Et en cela, la pièce Le Dernier Sacrement est une réelle performance.

Un film… sur un film? Ou est-ce plutôt un film dans un film? Quoi qu’il en soit, Impetus, film « réalisé » par Jennifer Alleyn, est une oeuvre à la fois simple et complexe, d’une beauté tout aussi dantesque que fragile, un long-métrage qui appelle à la réflexion et à la contemplation.

Il existe un vif intérêt, de la part des auteurs, des critiques et des spectateurs, envers le « parler vrai », au théâtre. Revenir à un langage de tous les jours permet habituellement de se rapprocher de l’amateur de théâtre lambda. Voilà d’ailleurs l’exercice auquel se livre la pièce Basse-Ville, jouée au Théâtre de la Licorne, en démontrant peut-être les limites de cette méthode créatrice.