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    Photo: Stéphane Bourgeois

    Le songe d’une nuit d’été, véritable cirque sur la scène de la TOHU

    1
    Par Sophie Jama le 7 février 2019 Théâtre / Cirque

    Shakespeare a du beaucoup s’amuser en concevant sa comédie Le songe d’une nuit d’été, reprise ces jours-ci sous forme circassienne à la TOHU. Différents lieux, différentes situations, différents types de personnages, différentes dates du calendrier, avec pour seul point commun qu’ils sont tous incompatibles les uns avec les autres… Peut-être a-t-il pensé qu’il s’agissait là des conditions idéales pour faire ressentir aux spectateurs éveillés tout ce que peuvent contenir leurs rêves nocturnes?

    À la veille du 1er mai, le duc Thésée s’apprête en grande pompe à épouser Hyppolyta. Au même moment, quatre jeunes Athéniens – Hermia qui refuse l’amour de Démétrius pour celui de Lysandre, et Helena que personne n’aime encore – se poursuivent amoureusement dans la forêt à la manière dont certains rituels le montrent pour la Saint-Valentin, soit le 14 février.

    Dans cette forêt où règne Obéron (le roi des fées) qui se querelle avec sa reine Titania, Puck, un esprit espiègle, pose un philtre d’amour sur les yeux des dormeurs et transforme en âne Botton, le plus rustre des ouvriers qui préparent une représentation de Pyrame et Thisbée pour les noces de Thésée. Voici résumée The midsummer nigth’s dream, soit le songe de la Saint-Jean en plein cœur de l’été, c’est-à-dire le 24 juin.

    Dans ce qui apparaît, à première vue, comme un joli fouillis théâtral encore discuté par les spécialistes de Shakespeare, des drames, des farces, du grotesque et même de l’obscène, à quoi s’ajoutent musique et chansons, ponctuent l’une des comédies les plus énigmatiques de Shakespeare. Prendre le parti de monter cette œuvre en l’associant aux arts circassiens est donc une excellente idée. Et c’est ce que propose La Tohu dans une collaboration entre la compagnie du Théâtre du Trident et les acrobates de Flip Fabrique.

    Le songe d’une nuit d’été, ici traduit par Michelle Allen, est légèrement raccourci et adapté pour ne durer que deux heures. La pièce débute dans la chambre à coucher d’un jeune homme qui, ayant abandonné son casque audio et la consultation de son cellulaire, s’endort sous sa couette, revêtu de son pyjama. Or voici que déboulent à grand bruit Thésée et Hyppolyta, qui s’adonnent à une guerre d’amour et laissent même quelques flèches plantées – pour de vrai – dans le mur de la chambre. D’autres personnages de la pièce arrivent encore et le jeune homme est désigné presque contre sa volonté pour jouer, ou du moins lire le rôle de Lysandre dans le livre qui contient le texte de la comédie.

    Ce démarrage est particulièrement astucieux, d’autant plus qu’il n’avait pas été prévu ainsi par Shakespeare. Il donne une nouvelle dimension au rêve, le songe d’une nuit d’été étant montré comme celui de Lysandre qui finit par y pénétrer pour de bon et à y jouer son rôle impeccablement. Et tout l’environnement de l’œuvre est agrémenté des acrobaties des acteurs qui s’intègrent comme il se doit à leur jeu théâtral.

    Acrobaties au sol très bien chorégraphiées, trampoline, mat chinois, disparition des personnages dans un vide mystérieux, toute cette touche d’art circassien rend le décor de la forêt encore plus magique, et il aurait même pu être accentué davantage pour mettre à l’honneur l’art du cirque. Mais le résultat est très plaisant; le comique des ouvriers est plein d’autodérision et les décors dont font partie les acrobates rendent très bien l’aspect fantasque de la forêt et de ses êtres invisibles qui se jouent des humains pendant qu’ils dorment tranquillement dans leurs lits.

    Le songe d’une nuit d’été, jusqu’au 10 février à la TOHU.

    Texte: William Shakespeare

    Mise en scène: Olivier Normand

    Avec: Marc Auger (Flûte), Josué Beaucage (Comédien chanteur et musique originale), Emmanuel Bédard (LÉgoïne et Égée), Hugues Frenette (Bottom), Jean-Michel Girouard (Démétrius), Valérie Laroche (Hippolyta et Titania), Maude Boutin-St-Pierre (Hermia), André Robillard (Lysandre), Olivier Normand, Jean-Sébastien Ouellette (Thésée et Obéron), Mary-Lee Picknell (Héléna), Marilyn Perreault (Puck), Tristan Robquin (Acrobate), Mathias Reymond (Acrobate), Arielle lauzon (Acrobate)


    Le clone est triste, l’art de l’autodérision comique

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    Sophie Jama
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    Anthropologue, écrivaine, journaliste

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