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Disney poursuit sa stratégie de reprise en prises de vue réelles de ses plus grands classiques, et si l’exercice s’essouffle depuis déjà un moment, Aladdin, malgré les doutes qui entouraient le projet, surprend en raison d’un élément: la présence du cinéaste Guy Ritchie.

Disney continue son saccage de notre enfance pour se donner le mandat de faire rêver les nouvelles générations, mais le résultat continue d’horripiler, poussant à nouveau Tim Burton dans les bas-fonds plutôt que dans ces belles années où il savait savamment nous faire rêver. Ce remodelage de Dumbo n’est rien d’autre que pénible.

Pris dans un moule qu’on essaie tant bien que mal de casser, Captain Marvel est un film avec la fluidité et l’aisance habituelles de Marvel, mais qui, sans renier une part intéressante de personnages féminins, sert surtout de préambule à plus grand que lui, au lieu d’accorder à la superhéroïne sa véritable splendeur.

Club vidéo de l’ère numérique, l’interface Netflix a été conçue pour contrer le téléchargement illégal. Avec 139 millions d’abonnés dans 190 pays, la petite société de location de DVD par correspondance fondée en 1997 impose désormais ses règles, rapporte le Monde diplomatique de février.

Si notre souvenir de Wreck-It-Ralph est plus ou moins sympathique, il n’est certainement pas agréable au point d’en vouloir une suite. Néanmoins, lorsque l’on y retourne, ce premier volet n’atteignait certainement pas le niveau d’ennui et de facilité dont s’arme la suite, histoire de satisfaire sans effort les adultes en quête de références socio-culturelles actuelles.

Disons que chaque année, on aime toujours devancer un peu plus les sorties, et c’est de manière un peu inquiétante qu’on voit un premier film du temps des fêtes prendre l’affiche à peine quelques jours après qu’on ait éteint (et même pas enlevée) la dernière citrouille de l’Halloween. Cette proposition ultra-usinée de cette relecture louable de Casse-noisettes aurait pourtant davantage charmé les familles au moment opportun, et ce malgré son manque flagrant de consistance.

Difficile de croire qu’il y a déjà près de quinze ans que Pixar a charmé le monde entier avec l’incroyable (sans mauvais jeu de mots) The Incredibles, variation souvent jouissive sur les films de superhéros avant l’overdose. Brad Bird revient à la charge en jouant cette fois, dans un retour de médaille inattendu, sur sa propre nostalgie.

On dit souvent de la cinéaste Ava DuVernay qu’elle est visionnaire, et, si son Selma était effectivement une production d’une immense importance, on se demande sincèrement comment elle a pu chuter aussi bas dans les méandres confus et formatés de l’usine de Disney avec une adaptation cinématographique de A Wrinkle in Time, d’après le roman de Madeleine L’engle, qui pourrait difficilement tomber autant à plat.

L’empire contre-attaque, alors que Disney continue d’épuiser jusqu’à la dernière miette une autre de ses franchises sans fin. Le résultat, visuellement splendide cela dit, agira rapidement comme un somnifère intellectuel, piégeant le spectateur face à une formule qui hypnotise jusqu’au plus profond des possibilités de l’ennui, évoquant en toute ironie une solitude (celle du titre?) nous amenant à espérer être ailleurs.

I’m not ashamed to admit, but Deadpool 2 worried me. I thought the first movie hit it out of the park. It was awesome when it needed to be, funny when it counted, with enough charm to make it enjoyable.