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Dénué de toute originalité, Rogue One apparaît comme une commande qui a des allures d’attrape-pognon pour le nombre incalculable d’amateurs de la saga Star Wars. Et, à en croire la formidable année de Disney, ce petit pari peu risqué est presque assuré de rapporter gros à l’entreprise, tout en évitant de dépasser les attentes du spectateur.

Mettant en vedette Riz Ahmed, Bill Camp et John Turturro, la minisérie The Night Of propose un portrait très réaliste de la justice, et transcende le simple drame policier grâce à son commentaire social sur l’Amérique post 11 septembre.

Miss Sloane a tous les espoirs pour les grands honneurs, mais malgré toute la dévotion de Jessica Chastain, à qui l’ont doit potentiellement tout le film d’ailleurs, rien n’y fait et on oublie aussi rapidement cette joute conventionnelle que le temps que cela nous aura pris pour l’endurer.

Provenant d’une famille d’artisans, l’artiste Julie Desquand a rompu avec la tradition héraldique à travers ses voyages et ses expériences artistiques. À la Tohu, elle présente son exposition Au fil de l’estampe du 7 décembre au 5 février.

Christmas music. Some love it; others dread it. Step into any place remotely connected with moneymaking at this time of year and your ears will be assailed by a constant onslaught of holiday melodies: treacly, emotionally heavy-handed, or worse… dull and routine.

La jeune auteure de théâtre Véronique Grondines poursuit son apprentissage du métier avec sa nouvelle pièce Poupées de chiffon, une oeuvre sur les amitiés qui tentent tant bien que mal de résister au passage du temps, qui fait l’objet d’une série de lectures publiques à l’Espace La Risée.

Cinéaste de la défaite et de la condamnation, Andrew Dominik continue de surprendre en imposant son regard unique dans son observation de l’univers singulier de Nick Cave. La création de son plus récent album est ainsi immortalisée dans un documentaire aussi magnifique que bouleversant. Une chance unique de l’attraper sur grand écran alors que le Cinéma du Parc le ramène exclusivement pour une semaine.

Peut-être aurait-on dû renommer carrément la pièce. Peut-être aurait-on dû faire disparaître le nom de l’auteur original de l’oeuvre. Car ce Macbeth, traduit par Michel Garneau et surtout mis en scène par Angela Konrad à l’Usine C, c’est l’exemple frappant de la mauvaise bonne idée pour « moderniser » le théâtre.

Vincent Garenq renoue avec les failles de la justice française dans son plus récent film Au nom de ma fille, où il permet à Daniel Auteuil de briller majestueusement. Sans être immanquable, ce drame poignant vaut certainement l’écoute pour ceux qui l’ont manqué en salles.