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Bigico est spécialisé dans la diffusion de la gigue contemporaine. Pour rappel, la gigue est cette danse traditionnelle rapide principalement exécutée avec les pieds et d’origine irlandaise. Elle est arrivée au Québec avec l’immigration, un peu comme le tap-dancing aux États-Unis. Aujourd’hui, il existe une gigue « contemporaine » dont Bigico, à l’initiative de Lük Fleury son directeur, se fait le représentant en participant à sa reconnaissance, son développement et son excellence.

Concerti Alla Montanari, hé oui, voilà comment la directrice artistique de l’Ensemble Arion, Claire Guimond, a choisi de titrer le concert qui voyait revenir l’admirable soliste et chef invité Stefano Montanari. En effet, nombreux sont ceux qui se souviennent de son passage à la Salle Pierre-Mercure avec Arion, il y a quelque années, pour une interprétation très personnelle et tout autant spectaculaire des Quatre saisons d’Antonio Vivaldi.

Alors que la réalité virtuelle prend peu à peu d’assaut notre 21e siècle, Hardcore Henry a envie de révolutionner le cinéma et d’offrir une proposition qui ne manque certainement pas d’audace. Dommage, toutefois, que ses tours de passe-passe soient tous sauf suffisants pour impressionner, lassant plus rapidement qu’autrement son spectateur au lieu de l’emplir d’énergie.

Cinq gars, cinq filles, trois planches de plywood. C’est tout. Pas de décors grandioses, pas de flafla. Juste l’essentiel. « Juste » des corps. On sent tout de suite que les dix acteurs en ont long à dire et qu’ils ne mettront pas de gants blancs jusqu’aux coudes. D’entrée de jeu, la voix de Jean Charest et une foule qui manifeste. Ça vous rappelle quelque chose?

Après le grand nettoyage de l’univers étendu de Star Wars par Disney suite au rachat de Lucasfilm – ou plutôt sa mise à mort pure et simple -, il restait bien peu de contenus « officiels » divergeant des six (et maintenant sept) films. Heureusement, si le nouveau propriétaire a offert un Épisode VII sans grand frisson, la série Star Wars Rebels (Star Wars Rebelles au Québec) prouve que l’on peut innover sans se trouver trop coincés par les barrières existantes.

S’il exécute sa performance lors d’une exposition ou dans le cadre d’un festival, l’artiste se met en scène plus que le lieu ne se met en abîme. L’artiste islandais Ragnar Kjartansson semble nous proposer l’inverse dans son exposition au Musée d’art contemporain de Montréal (MAC).

Elon Musk est un génie. Et aussi un salopard. Derrière Tesla, SpaceX ou encore Hyperloop se cache un être complexe, parfois impulsif, souvent passionné, voire même visionnaire. Dans un ouvrage quelque peu pompeusement intitulé Elon Musk – L’homme qui va changer le monde, Ashlee Vance explore les aspects public et privé de ce Sud-Africain qui bouscule tout sur son passage.

Entouré d’une distribution exemplaire, le grec Yorgos Lanthimos qui a troublé le monde entier avec son merveilleux Kynodontas (Dogtooth ou Canine) qui s’était rendu aux Oscars, s’est vu attribué le prix du Jury au dernier Festival de Cannes pour l’aussi romantique que perturbant The Lobster, son magnifique premier long-métrage en langue anglaise.

Aux éditions du Seuil paraissait cet hiver le plus récent roman policier de Deon Meyer, En vrille. Auteur d’une dizaine de best-sellers traduits dans plusieurs langues, Meyer est originaire d’Afrique du Sud et s’il y a une constante dans le contenu de ses romans, ce ne sont pas des personnages ou des intrigues semblables. C’est plutôt une capacité à décrire avec respect, avec amour, ce pays qui l’habite. Autant les gens que les lieux, Deon Meyer les respecte et sait les décrire avec la passion d’un profond attachement.