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Dans une petite ville du Québec, un incident meurtrier dans une centrale nucléaire plonge une jeune famille dans la tourmente. Une quinzaine d’années plus tard, le retour du père disparu entraînera un nouveau lot de souffrances dans La piscine, le plus récent roman de Jonathan Gaudet.

Drôle d’oiseau que le Misconduct de Shintaro Shimosawa, œuvre élégante qui est constamment amenuisée par la minceur et l’absurdité de son scénario, transformant ce suspense judiciaire en une plongée aux enfers ridicule qui se prend sans raison pour un film d’horreur.

En repêchant les joueurs de la Ligue Nationale d’Improvisation (LNI), le directeur artistique et codirecteur général de l’Espace Libre, Geoffrey Gaquère a renoué avec l’esprit d’un des deux fondateurs du théâtre, Robert Gravel. Avec le retour de la LNI, du souper de filles à succès Table rase et de la comédie Lettres arabes, la saison 2016-2017 lancée à l’Espace libre le 18 avril dernier s’annonce tout aussi débordante.

Après Papa à la chasse aux lagopèdes (2008) à travers lequel le héros raconte à ses enfants comment il fuit le fisc, le cinéaste Robert Morin nous introduit dans la dimension éthique des paradis fiscaux avec Un paradis pour tous (2016) d’une manière clownesque « trash ».

Plagiat ou deuxième vie? Le débat est lancé, mais cette farandole d’inventivités techniques épate à l’usure cette redite qui finit par manquer cruellement de souffle tout comme de fraîcheur.

Un film démontrant l’intolérable doit-il par défaut avoir le même effet sur son spectateur? C’est la question qu’on finit par se poser, complètement lassé par l’expérience étouffante que nous fait subir Mon Roi, la dernière proposition de Maïwenn qui s’est valu un prix d’interprétation à Cannes, une récompense qui ne manque certainement pas de faire sourciller.

Le départ. La déchirure. Le vide. Quand l’amour meurt, ne reste souvent que les souvenirs et la tristesse. Dans le cadre d’une création conjointe avec le Centre dramatique national de Haute-Normandie, l’Espace Go présente Les lettres d’amour, une mise en scène de David Bobée et des textes d’Évelyne de la Chenelière.