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En pleine crise précoce de la cinquantaine, voilà que l’autrefois brillant Darren Aronofsky vient se remettre en question tout en nous perdant dans les méandres de son esprit qui se déclinent en une œuvre labyrinthique d’une grande prétention qui tente de scinder son épatante filmographie tout en ressassant plusieurs de ses sujets phares sans la maîtrise et l’assurance dont il faisait preuve auparavant.

En pleine grève étudiante de 2012, JP et Dave, deux amis de longue date, partent en road trip aux États-Unis. De son côté, la blonde de JP, Caro, récemment graduée du baccalauréat en enseignement et temporairement catapultée prof au secondaire, traversera, tout comme son copain et l’ami de ce dernier, une phase d’introspection douloureuse.

Espérait-on vraiment que la formule change? Tout juste avant Sur ordre, et bien sûr avant L’Ours et le Dragon, le défunt romancier américain Tom Clancy imaginait une guerre entre les États-Unis et le Japon dans Debt of Honor (Dette d’honneur dans sa version française). Y trouve-t-on son compte? Pas vraiment, non.

Home Again aimerait bien revigorer la comédie romantique, mais ne propose que bien peu de choses au-delà de ses maladresses qui mettent autant sa distribution que son spectateur dans l’embarras, rappelant avec honte que les hommes ne sont rien sans les femmes et chaque femme n’est rien sans ses hommes..

On pensait qu’il avait atteint les sommets avec Uncanny Valley, au printemps 2016. La rumeur courait même que l’artiste électro Perturbator ne lancerait plus d’album, après un parcours tout à son honneur. Le voilà pourtant qui tente une approche résolument différente avec New Model, rendu disponible en écoute sur YouTube lundi 4, et offert à la vente mardi 5 septembre, avant une édition physique lancée le mois prochain.

Il y a quelque chose d’intemporel dans le roman Madame Bovary, de Gustave Flaubert. Cette histoire d’une femme désirant plus que tout échapper à une vie ennuyante de province qui se retrouve, bien malgré elle, dans une existante tout aussi vide de sens que celle qu’elle voulait fuir. Voilà pourquoi l’oeuvre, reprise mercredi sous forme théâtrale sur le Plateau-Mont-Royal, donnait encore l’impression d’être au goût du jour.

D’abord l’excitation. Puis une certaine déception. Alors qu’il ne reste maintenant plus que huit épisodes à la saga télévisée Game of Thrones, force est d’admettre que derrière le wow factor se trouve un vide qu’il semble impossible de combler.