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Le problème avec Aftermath, c’est que tout dégénère lentement, mais sûrement. Poussant une idée intéressante en un bordel de ridicule qui ne rend pas justice aux nombreux talents qu’on a voulu exploiter. Cela rend l’écoute intrigante, mais pas nécessairement gagnante pour ceux qui oseront insérer le DVD dans un lecteur.

Il y avait tellement de talents réunis dans ce projet que les attentes étaient inévitables, et on ne peut cacher que le résultat est certainement en deçà de ce que chacun a pu nous démontrer par le passé. N’empêche, réduire l’efficacité de The Glass Castle pour cette raison ferait passer le spectateur à côté d’un très beau film qui manque surtout de subtilité pour parvenir à ses fins, mais certainement pas de cœur et encore moins d’âme.

Pour conclure la série Violons et cordes du Festival Orford Musique, les organisateurs ont eu l’excellente idée de réunir sur scène deux figures montantes de la musique classique: Stéphane Tétreault, violoncelle et Paul Huang, violon. Cette rencontre nécessaire avait lieu le 5 août dernier à la salle Gilles-Lefebvre, sur le toujours invitant site du Parc Orford. On y présentait donc deux duos pour violon et violoncelle et un trio avec piano, pour lequel la pianiste Katherine Chi se joignait aux deux autres.

Adapté du roman de Nikolaï Leskov, Lady Macbeth, qui prenait récemment l’affiche au Québec, est un film sur la passion, la colère, le meurtre… mais surtout sur l’ennui. L’ennui ressenti par le personnage principal, certes, mais aussi – hélas! – l’ennui qu’éprouve le cinéphile à l’écoute de ce long-métrage.

On a souvent l’impression que les propositions cinématographiques se suivent et se ressemblent. Néanmoins, il arrive que des œuvres d’exception se glissent entre les autres et A Ghost Story, nouveau joyau du talentueux David Lowery, est un long-métrage qui fait lentement, mais sûrement ses preuves pour (évidemment) nous hanter habilement en s’avérant être une pièce d’art probablement plus grande que nous, plus grande que le monde même. Rien de moins.

Le savoir-faire et l’audace sont dans chaque recoin de The Endless, nouveau projet fou d’un duo d’enfer composé de Justin Benson et Aaron Moorhead, cinéastes, acteurs et scénariste, monteur et directeur photo, tout dépendant les capacités de chacun. Dommage toutefois qu’ils se font rapidement engloutir par leurs propres ambitions dans un film qui finit par tourner quelque peu à vide avant de devenir tristement trop familier.

Comment décrire Les insouciants, plus récent roman de l’auteur d’origine montréalaise Peter Behrens? Faut-il parler d’une saga historique? D’une représentation du climat politique européen durant la période allant des premiers jours de la Grande Guerre à la veille de l’éclatement du deuxième conflit mondial? D’une histoire d’amour qui se déroule au mauvais moment, au mauvais endroit?