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Pourquoi voudrait-on s’enfermer loin de tout pendant des années? Pour une mission sur Mars? À l’occasion de la sortie de son nouveau film, Viking, le réalisateur Stéphane Lafleur répond aux questions de Hugo Prévost et Kevin Laforest.

Norbourg apparaît donc comme une transposition cinématographique efficace, un peu comme l’était Mafia Inc., sans atteindre le brio de L’affaire Dumont, tout en aspirant au lyrisme de Polytechnique.

De par son sujet et la réalité qu’il dépeint, La déesse des mouches à feu ne cherche pas nécessairement à s’orienter vers l’agréable. Dommage alors que cette plongée dans les enfers des démunis soit aussi pénible, n’en déplaise à toutes les volontés artistiques de ce monde.

Les créateurs mettent toujours un peu du leur dans leurs œuvres. La cinéaste Miryam Bouchard a sauté à pieds joints dans ses souvenirs pour son premier long-métrage « très très librement inspiré » de sa vie après une feuille de route aussi impressionnante que chargée. Dommage que comme bien d’autres qui s’y sont frottés, sa proximité avec le sujet parvient autant à relever ses qualités que ses défauts, créant une œuvre souvent trop lisse et gentille, plutôt que le coup au cœur qu’elle aurait véritablement dû être.

Comme toujours chez Daniel Roby, l’ambition ne manque décidément pas. L’intérêt, lui? C’est toutefois une autre histoire. Dommage, puisque Target Number One représente un retour à l’écriture pour ce cinéaste qui s’est fait ami des genres et des époques dans les dernières années, américanisant le cinéma francophone pour finalement livrer ici son premier film presque entièrement dans la langue de Shakespeare. Une histoire très canadienne, cela étant dit.