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Avec «Chopin 24 Préludes-Andante Spinato & Grande Polonaise Brillante, le pianiste québécois Charles Richard Hamelin signe son 8e album chez Analekta et le quatrième en solo. Il s’agit d’un enregistrement dont chaque plage mérite d’être écoutée pour elle-même et non comme une partie d’un tout.

Dans le prolongement de sa série d’enregistrements ayant pour préfixe Flûte passion, Nadia Labrie lance ces jours-ci Flûte passion : Mozart. Pour cet album Analekta, Labrie est entourée d’Antoine Bareil, violon; Isaac Chalk, alto et Benoît Loiselle, violoncelle. Au programme, quatre quatuors pour flûte, violon, alto et violoncelle ainsi qu’un andante.

Il est tout beau, tout frais sorti des presses (ou de leur équivalent numérique), et il est évidemment déjanté à souhait. Les gars de King Gizzard and the Lizard Wizard, jamais du genre à s’asseoir sur leurs lauriers, et en apparences réfugiés dans les terres australes, libérés de la menace de la COVID-19, viennent tout juste de lancer L.W., leur 17e album studio. Rien de moins!

« Ça te plaît, l’état d’urgence? Bien profond dans le cul? » Bon, il est un peu facile de débuter une critique de L’effet waouh des zones côtières, l’album du trio Institut qui sortira dans deux semaines à peine, avec cette phrase un feu racoleuse, certainement conçue pour choquer, qui se retrouve sur la quatrième piste de cet intrigant album.

Il faut qu’on parle de Straws in the Wind. Parce que s’il est facile de reconnaître que K.G., le plus récent album du groupe tripatif King Gizzard and the Lizard Wizard, est un très bon opus – les gars de King peuvent-ils se tromper? –, force est d’admettre que le titre en question, présent sur le disque, a des allures de beau gros troll musical.

Quelques mois après l’excellent – et particulièrement mélancolique – album Realign, la formation new-yorkaise Red Vox propose un mini-disque d’à peine quatre titres intitulé Lost For A While. Et si, tout comme le précédent effort, les pièces ont techniquement été composées et (possiblement) enregistrées avant la pandémie, difficile de ne pas tracer de parallèles avec la situation actuelle.

Des guitares plus que distordues; du Eddie Grant et son Electric Avenue mêlé à une version sur les stéroïdes de We Are The Robots, de Kraftwerk; une pièce qui dure à peine 19 minutes… Le plus récent album de la formation Deerhoof, Love-Lore, dérange autant qu’il vient étrangement séduire.

La prestigieuse maison de disques Analekta vient de faire paraître l’album Vivaldi: Luce e Ombra qui met en vedette, pour son premier enregistrement, la soprano québécoise Myriam Leblanc. Cette dernière est entourée de l’Ensemble Mirabilia, composé de du flûtiste Grégoire Jeay, du harpiste baroque Antoine Malette-Chénier et de la violoncelliste Marie-Michel Beauparlant. Les parties musicales ont bien sûr été transcrites ou adaptées pour cette formation dont on ne trouve pas souvent l’équivalent.

On l’attendait depuis plusieurs semaines; il frappe comme une tonne de briques. Mais si les quatre membres du groupe All Them Witches sont effectivement capables de donner dans le gros rock sale qui décape, leur plus récent album, Nothing as the Ideal, fait aussi la part belle aux mélodies plus douces, voire aux échappées psychédéliques qui confirment le statut de d’excellence de la formation.

Pour une raison pas tout à fait précise, écouter Realign, le nouvel album du groupe new-yorkais Red Vox, fait verser quelques larmes. Lancé il y a un peu plus d’une semaine, ce disque du quatuor originaire de Staten Island mêle juste ce qu’il faut de rock alternatif, de balades tristes et d’autres pièces mélancoliques pour qu’on y devine une douleur, une exploration de soi qui vient chercher les émotions cachées. Celles qui se trouvent tout en bas, dans les tripes.