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Au Mexique, un couple d’éleveurs de taureaux est bouleversé lorsque la femme s’éprend d’un dresseur américain. Avec le long-métrage Nuestro Tiempo (2018), le cinéaste mexicain Carlos Reygadas présente moins un choc entre deux cultures qu’il n’en détaille l’effet de l’impact.

Avec un film inutile, mais de qualité, Disney persiste et signe dans sa mentalité de suites à laquelle Pixar a tenté pendant longtemps de résister. Un effort loin d’être nécessaire, surtout après une boucle admirablement bouclée, mais qui vaut son lot de bonnes idées pour un divertissement des plus louables en famille.

Ça y est, le réputé cinéaste du peuple Luc Besson a officiellement touché le fond. Pas seulement au niveau personnel, petite référence à ses déboires juridiques, mais au niveau artistique, si on peut vraiment lui accorder ce prestige, avec ce Anna, production minable et risible qui assomme par son incapacité à se tenir debout, n’en déplaise à son héroïne indestructible qui croit encourager le féminisme, mais ne fait qu’étendre les problèmes misogynes de son créateur. En gros, un navet pur et dur qui a bien failli ne jamais se rendre sur nos écrans.

Se déroulant non pas dans un quelconque royaume médiéval fictif, mais à l’ombre de la seconde révolution industrielle dans la France des années 1900, la nouvelle série Aristophania de Xavier Dorison et Joël Parnotte injecte une saveur unique à sa fantasy.

Pour vendre des livres, il faut en faciliter l’achat: voilà ce qui ressort de la plus récente édition du rapport The Canadien Book Buyer, publié la semaine dernière par l’organisation Booknet Canada.

Il y a quelque chose d’étrange dans le roman Rouge est la nuit, premier opus d’une série policière écrite par Tetsuya Honda. Étrange, en effet, parce que ce thriller paru à l’Atelier akatombo offre quelques bases du roman policier occidental, certes, mais aussi parce qu’on y ajoute non seulement quelques aspects uniques à la culture japonaise, mais aussi parce que l’oeuvre surprend en dévoilant un récit bien plus horrible qu’on aurait pu l’imaginer.

Bien qu’il soit issu de la comédie, Jordan Peele est en train de se tailler une place de choix dans le monde de l’horreur depuis quelques années, et après le très remarqué Get Out, le réalisateur récidive avec Us, un film d’épouvante particulièrement réussi.

Après les comédies pour Blancs et les comédies pour Noirs, il semblerait que les Asiatiques soit le nouveau groupe à avoir droit à son florilège de productions à saveur humoristique. Always Be My Maybe, sorti sur Netflix le 31 mai, fait sourire, mais quiconque en regarde la bande-annonce n’aura probablement pas besoin d’écouter le film.