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Se décrivant comme un récit philosophique sur l’art et la création, Moon of the Moon du Chinois Li Chi Tak est un album au graphisme absolument superbe, mais dont le récit d’anticipation s’avère plutôt décousu.

« Dis-lui que je l’aime! », lance André à son fils, en parlant de sa femme, qui est au bout du fil. « Mais qu’elle aille chier », pensera encore le père de famille. Cette déclaration et cette réflexion viennent particulièrement bien résumer Travers l’autoroute, une bande dessinée de Sophie Bienvenu et Julie Rocheleau tout juste lancée aux éditions La Pastèque.

Paru en 1997, SOIFS est le premier volet d’une fresque littéraire sans égal s’étendant sur dix romans créés par Marie-Claire Blais. Si la lecture de l’œuvre – trop peu fréquentée – de l’autrice représente d’ores et déjà un certain défi, l’adaptation pour le théâtre, actuellement présentée à l’Espace Go, semblait impensable.

Malgré son lot d’imperfections, Little Monsters parvient à séduire de manière inattendue tout en insufflant son propre vent de fraîcheur au genre éculé à la fois du film de zombies, mais aussi plus spécifiquement de la comédie de zombies. Un petit délire à rattraper chez soi sans modération.

Il y a quelque chose de troublant, dans les magnifiques paysages désertiques de 1917, le film de guerre de Sam Mendes qui rafle les honneurs depuis même avant sa sortie en salles, à la fin de l’an dernier. Ce trouble peut être associé à bien des choses, bien sûr, mais nul doute que le choix même de l’époque où situer l’action suscite des sentiments distincts chez les cinéphiles.

Après avoir créé Fables, l’un des meilleurs comics pour adultes qui soit, le scénariste Bill Willingham continue de poser un regard étonnamment mature sur les personnages des contes de notre enfance, avec la série Jack of Fables.

Cela fait-il déjà trois ans que l’album Sigils a déboulé entre nos oreilles? On aurait pourtant pu croire que c’était hier que cet excellent premier disque, alourdi par des sonorités graves et puissantes, nous laissait pratiquement à bout de souffle, après avoir encaissé les douze titres particulièrement agressifs et bien ficelés. Voilà maintenant Swarm, et l’on peut affirmer sans aucun doute que l’artiste établi en Belgique sait y faire en matière de synthétiseurs et de batterie électronique.

L’Orchestre symphonique de Montréal vient tout juste de compléter une longue semaine consacrée à Franz Schubert. Ce festival récapitulait l’ensemble du répertoire de ce compositeur intronisé parmi les plus éminents de la musique classique. Chaque concert étudiait un thème particulier, de sa jeunesse, parfois plus obscure, jusqu’à la plupart des symphonies: « Inachevée », « La Grande » ou encore « tragique ». Un long marathon mené sous la baguette bientôt regrettée de Kent Nagano, dans lequel nous percevons la volonté du maestro de redonner aux mélomanes montréalais tout l’amour qui lui est porté par le public.