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Irrésistible crowd-pleaser, The Peanut Butter Falcon est un film qui s’écoute aisément grâce à son sujet traité avec délicatesse et légèreté, mais aussi la force indéniable de sa distribution, n’en déplaise à ce petit je-ne-sais-quoi qui aurait pu l’élever à un cran plus mémorable. Il est néanmoins disponible en DVD, pour que tous puissent le savourer.

En plus de proposer une suite inattendue au film The Shining, le réalisateur Mike Flanagan parvient à réconcilier une fois pour toutes la vision de Stephen King et celle de Stanley Kubrick avec Doctor Sleep, disponible dès aujourd’hui en 4K, Blu-ray et DVD.

Ah, quoi de mieux, après un roman évoquant la colère et l’envie de tuer, et avant d’évoquer un essai abordant la terrifiante question de la lente autodestruction de notre civilisation, qu’un roman racontant la fin de notre civilisation et la multiplication de créatures ayant le besoin primal de consommer de la chair fraîche? Nécropolitains, de Rodolphe Casso, transforme suffisamment les clichés de l’univers des morts-vivants pour devenir un roman particulièrement prenant, où l’on découvrira la capitale française sous un tout autre angle.

Il y a une semaine à peine, Analekta publiait l’enregistrement de Huit pièces pour clarinette, piano et alto, Op. 83 de Max Bruch. Cet album souligne le centenaire du décès du compositeur. C’est environ dix ans avant sa mort, vers 1910, que Bruch a composé cette œuvre dédiée à son fils qui était clarinettiste.

Projet qui roule dans la boue depuis des années, on aurait certainement souhaité mieux pour un personnage aussi emblématique de la cause des Noirs que Harriet Tubman, dont le visage sur les billets américains de 20 dollars est de plus en plus incertain. Un rattrapage chez soi pas obligatoire, qui fait drôle de figure dans les cérémonies de prix prestigieuses de ce début d’année.

Vingt-cinq brèves séquences dansées, exécutées majestueusement et aux chorégraphies superbes, intelligentes, émouvantes, sans faire l’économie d’une pointe d’humour… C’est ce qu’offre Danse Danse pour trois soirs seulement avec le ballet Radicale Vitalité, solos et duos de la compagnie Marie Chouinard. Un spectacle qu’il ne faut surtout pas manquer.

Ceux qui trouvent que tous les films se ressemblent, y compris les films québécois, n’ont certainement pas vu Le rire de Martin Laroche, une proposition qui dépasse les limites de l’étrange, tout en faisant passer l’incompris, mais décevant Endorphine de André Turpin pour un délire contrôlé.

Dans une chambre face à la mer, un homme reçoit une femme, toutes les nuits. Du moins, il aurait pu la recevoir. Le texte de Duras raconte ces rendez-vous hors du temps, comme on ravive un souvenir ou un fantasme. L’adaptation à deux voix de La maladie de la mort, par Martine Beaulne, met en scène cette rencontre possible, au théâtre Prospero.

Originaires de Tanger, quatorze artistes (douze hommes et deux femmes) se produisent pour la première fois sur la scène de la Tohu à Montréal. Acrobates, danseurs, musiciens et chanteurs, ils dressent un pont entre arts populaires et traditionnels, et élan vers la modernité du Maroc contemporain.