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Une femme sur le point de perdre la garde de son enfant. Une épopée routière de 36 heures. Le premier film d’un réalisateur qui deviendra plus que célèbre… The Sugarland Express retient cette semaine l’attention des passionnés de cinéma de Rembobinage, dans le cadre du 28e épisode du podcast.

Pour sa toute première bande dessinée, l’auteure et illustratrice québécoise Mireille St-Pierre a choisi de se livrer sur un ton très personnel, en abordant sa propre expérience de deuil périnatal dans La brume.

Que se passerait-il, si les femmes n’avaient plus le droit de parler? L’autrice Christina Dalcher propose, dans une version ici traduite en français et éditée chez Pocket, le roman Vox, une oeuvre dystopique où un gouvernement américain fondamentaliste impose aux femmes le port d’un bracelet limitant le nombre de mots qui peuvent être prononcés par jour.

Longtemps occultée des cours d’histoire de la population québécoise non-autochtone, la vie des Premières Nations sur le territoire québécois (et au-delà) trouve heureusement, depuis quelques années, une place plus importante dans la sphère publique. Dans ce contexte, Traces de mocassins, le deuxième tome de la série de romans graphiques de Louis Rémillard, arrive à point nommé.

Abordant pour la toute première fois la présence des Noirs et le sort qui leur était réservé dans l’Amérique du 19e siècle, le scénariste Jul ne fait pas que corriger un étonnant oubli de la mythique série créée par Morris, il livre l’un des meilleurs Lucky Luke depuis longtemps avec l’album Un cowboy dans le coton, et Pieuvre.ca a eu la chance d’en discuter avec lui.

À l’instar de plusieurs nouvelles de Philip K. Dick, la légende de Robert The Bruce, figure notable dans l’histoire trop peu connue de l’Écosse, semble être inadaptable au grand écran. De fait, les productions à son sujet se rendent rarement dans les salles sombres et c’est en DVD qu’on peut découvrir la plus récente version qui agit comme une suite involontairement volontaire au beaucoup plus mémorable et marquant Braveheart.

Les images ont fait le tour du monde, mais leur contexte s’est quelque peu effacé, avec le temps: en 1970, des manifestations étudiantes sur le campus de l’Université Kent State, en Ohio, tournent à l’émeute, et même au meurtre, quand la garde nationale de l’État tire dans la foule. Bilan: 4 morts, et une Amérique marquée au fer rouge. Le tout est raconté de fort belle manière dans le roman graphique de Derf Backderf, paru aux éditions Ça et Là.

Entre une âme noire et l’absence d’âme, y a-t-il une différence? Voilà la triste question qu’on peut se poser à la lecture du plus récent roman de Pierre Adrian, Les bons garçons, quatrième opus de l’auteur à paraître aux Éditions Équateurs.