Ils sont trois. Trois amis de très longue date, les trois têtes pensantes du collectif BGL, un trio à forte teneur en expression artistique qui sévit en direct de Québec depuis une vingtaine d’années. Et pour l’occasion, le réalisateur Benjamin Hogue leur consacre ce documentaire, BGL de fantaisie.
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Jérusalem, terre de religions, mais aussi terre de mystères et de tensions. En débarquant dans cette ville plusieurs fois millénaires, la réalisatrice Danae Elon se lançait dans un périple géo-politico-religieux pour lever le voile sur l’étrange histoire du patriarche en «exil» de l’Église orthodoxe grecque. Le tout raconté à un public des Rendez-vous du cinéma québécois complètement fasciné.
Avec le film Homo sapiens (2016) projeté le 19 novembre aux Rencontres internationales du documentaire de Montréal (RIDM), le cinéaste autrichien Nikolaus Geyrhalter nous laisse méditer sur une succession d’images d’objets façonnés, de structures bâties et de scènes cristallisées dans la temporalité humaine en proie aux éléments de la nature.
L’artiste et cinéaste basée à Chicago, Deborah Stratman a présenté le programme double From Hetty to Nancy (1997) et O’er the Land (2009) aux Rencontres internationales du documentaire de Montréal (RIDM) le 12 novembre. Plus proche de la vidéo d’art que du documentaire comme on l’entend, les deux moyens-métrages nous amènent à nous interroger sur la dimension bien réelle de la subjectivité.
Avant de revenir à la maison après une mission en Afghanistan, une cohorte de militaires français passent trois jours à Chypre dans le cadre d’une activité de décompression obligatoire. Dans ce film tourné presque en huis clos et adapté d’un roman de Delphine Coulin, les réalisatrices Delphine et Muriel Coulin s’intéressent aux conséquences du stress post-traumatique causé par la guerre et aux situations vécues par les femmes dans l’armée.
La fille inconnue est un dérapage semi-contrôlé pour les frères Dardenne, alors qu’ils continuent de façon encore plus fulgurante leur changement de ton dans cette première incursion à demi-réussie dans le polar.
Présenté lors de la plus récente édition du Festival de Cannes où il aurait été accueilli avec une ovation, disons que le film Mal de pierres ne manque pas de prestige. Pourtant, de l’avoir choisi comme film d’ouverture, vu son impact plutôt ordinaire au bout du compte, en fait une décision singulière, autre le fait que ses scénaristes et sa réalisatrice soient là pour accompagner sa projection ce jeudi soir 3 novembre.
Plusieurs films québécois et canadiens ont été à l’honneur durant la 45e édition du Festival du nouveau cinéma. Parmi eux, Stealing Alice, une première immersion de l’artiste Marc Séguin dans la sphère cinématographique, propose un univers à la fois froid, aérien et compassé.
Dans le cadre de son volet eXPlore, la cuvée 2016 du Festival du Nouveau Cinéma (FNC) trempe son gros orteil dans la réalité virtuelle, en plus de tenter le coup d’une expérience cinématographique interactive avec un large public.
Andrea Arnold a gagné le prix du jury à Cannes pour chacun de ses films présentés au festival, et ce n’est pas sans raison, puisque ses tranches de vie sont toujours magnifiques. Son plus récent long-métrage, la longue épopée qu’est American Honey, n’y fait pas exception.