La FTA a invité la dernière pièce du néerlandais Ivo van Hove, une réflexion intense sur le pouvoir à partir de trois pièces de Shakespeare, compressées en « seulement » quatre heures trente de spectacle.
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Oeuvre pour six danseurs et trois musiciens, Until our hearts stop,de Meg Stuart et présenté au Festival TransAmériques, est un spectacle dense et profond qui nous fait entrer dans un espace de liberté totale du corps.
Quoi de mieux, pour ce journaliste, que de compléter sa couverture de l’édition 2017 du Festival TransAmériques (FTA) par un cabaret théâtralo-littéraire sur cette métropole un peu « toute croche » qui célèbre son 375e anniversaire?
Vendredi soir au Théâtre Prospero. Les spectateurs s’installent dans une salle complètement dénuée de tout décor, de tout artifice. Et sur scène, dans le cadre du Festival TransAmériques (FTA), voilà que Manuel Roque vient chambouler l’ordre établi.
Imaginée par Sophie Cadieux et réalisée par Marie Brassard en 2013, la pièce inspirée de l’œuvre de Nelly Arcan est un moment de théâtre exceptionnel, captivant.
Krystian Lupa propose une recréation riche et intelligente du texte écrit par Thomas Bernhard en 1984.
Dans la salle principale du Monument-National, pas de décor. Pas d’arrangements ostentatoires, de costumes, ou quelque apparence de mise en scène que ce soit. Simplement une table, une chaise et une bouteille d’eau. Tout ce qu’il faut à Pierre Mifsud pour la première de ses Conférence (s) de choses, présentées au Festival TransAmériques (FTA).
Revisiter l’œuvre de Shakespeare dans une sobriété absolue, où les mots ont plus d’importance que l’action, c’est ce que Tiago Rodriguez nous offre sur le plateau avec Antoine et Cléopâtre, l’histoire bien connue de cet amour impossible entre l’héritier de l’Empire Romain et la reine d’Égypte. En toute simplicité scénique mais avec grande force expressive, cet homme sait indéniablement raconter.
Difficile de croire que l’on pourrait qualifier une même chose à la fois de nonchalante et d’extrême. C’est pourtant ce que nous propose le dramaturge Étienne Lepage avec La logique du pire, sa toute dernière création qu’il a montée avec l’aide du chorégraphe Frédérik Gravel. Présentée sous forme de capsules, la pièce met en scène cinq personnages qui nous narrent une série de fragments de vie. D’un humour noir, ou devrais-je plutôt dire gris, leurs récits font souvent rire, mais surtout réfléchir.
Comment critiquer Romeo Castellucci, maître de son genre? Chez les artistes de la scène contemporaine, c’est unanime, les pièces de Castellucci sont si singulières et puissantes qu’on ne peut qu’admirer son travail.