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Mais que se passe-t-il avec Mathieu Handfield? L’iconoclaste – et ô combien sympathique – personnage supervise d’une main de maître, depuis deux saisons déjà, l’excellente série Mouvement deluxe, un ensemble de sketchs animés aux personnages aussi excentriques qu’accrocheurs. Une série qui étonne, parfois, mais qui réussit toujours à convaincre.

Bien qu’un cran plus fluide et tolérable que son prédécesseur, cet énième Spider-Man, nouvel essai purement estival histoire d’alléger les aventures des amis de la grande famille Disney Marvel, n’en demeure pas moins une proposition beaucoup trop enfantine où, lorsque remises en question, les pièces a priori amusantes ne s’emboîtent aucunement.

Pour la période estivale, l’émission Rembobinage sort le parasol, les lunettes soleil et la bière bien fraîche: voici Rembobinage estival, une déclinaison de votre émission sur le septième art qui s’intéresse aux blockbusters et aux films un brin plus légers qui ont marqué l’équipe. 

Au nord du cercle polaire, Mads Mikkelsen attend. Ou c’est plutôt son personnage de Overgard, pilote dans l’Arctique, qui attend les secours. Coincé depuis l’écrasement de son petit avion, il vivote du mieux qu’il peut en espérant être secouru dans le cadre du drame Arctic, lancé au Festival de Cannes, l’an dernier, puis en salles, cet hiver.

Judicieusement associé à Toy Story, en toute ironie cela dit, Child’s Play, cette relecture des mésaventures de Chucky, la célèbre poupée meurtrière, était la fausse bonne idée qui finalement fonctionne assez bien, promettant beaucoup de plaisir pour une toute nouvelle génération.

Au Mexique, un couple d’éleveurs de taureaux est bouleversé lorsque la femme s’éprend d’un dresseur américain. Avec le long-métrage Nuestro Tiempo (2018), le cinéaste mexicain Carlos Reygadas présente moins un choc entre deux cultures qu’il n’en détaille l’effet de l’impact.

Avec un film inutile, mais de qualité, Disney persiste et signe dans sa mentalité de suites à laquelle Pixar a tenté pendant longtemps de résister. Un effort loin d’être nécessaire, surtout après une boucle admirablement bouclée, mais qui vaut son lot de bonnes idées pour un divertissement des plus louables en famille.

Ça y est, le réputé cinéaste du peuple Luc Besson a officiellement touché le fond. Pas seulement au niveau personnel, petite référence à ses déboires juridiques, mais au niveau artistique, si on peut vraiment lui accorder ce prestige, avec ce Anna, production minable et risible qui assomme par son incapacité à se tenir debout, n’en déplaise à son héroïne indestructible qui croit encourager le féminisme, mais ne fait qu’étendre les problèmes misogynes de son créateur. En gros, un navet pur et dur qui a bien failli ne jamais se rendre sur nos écrans.