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Après les comédies pour Blancs et les comédies pour Noirs, il semblerait que les Asiatiques soit le nouveau groupe à avoir droit à son florilège de productions à saveur humoristique. Always Be My Maybe, sorti sur Netflix le 31 mai, fait sourire, mais quiconque en regarde la bande-annonce n’aura probablement pas besoin d’écouter le film.

Bien connu des cinéphiles, le cinéaste Jim Jarmusch a rarement fait le saut vers un cinéma plus grand public, avec sa vision singulière sur la banalité de la vie et l’inévitabilité de la mort. De le voir tenter de se lancer dans quelque chose de plus accessible permet de comprendre son hésitation, avec ce décevant The Dead Don’t Die, qui le lance dans plus de directions qu’il n’est capable d’en gérer.

Dans un monde où l’humanité n’existe plus, un robot au côté maternel sur-développé est chargé de récréer la race humaine dans les confins d’une station de recherche. Bienvenue dans I Am Mother, un thriller de science-fiction récemment lancé sur Netflix.

Si aujourd’hui la Chine occupe la place de seconde superpuissance, les guerres en Ukraine et en Syrie, ainsi que «l’affaire du Russiagate», évoquent toujours le rapport de force de la guerre froide. Avec le documentaire Meeting Gorbachev (2018), le cinéaste allemand Werner Herzog s’entretient avec le dernier président de l’Union des républiques socialistes soviétiques (1990-1991), Mikhaïl Gorbatchev.

Sans le moindre désir d’aller au-delà de la proposition originale, cette suite foncièrement inutile au néanmoins mignon et valable The Secret Life of Pets est le summum de la production opportuniste qui, tout en faisant tout pour s’emparer sans vergogne du pognon du public cible, ne manque pas de noyer son long-métrage dans des idéologies douteuses et problématiques.

Que se passe-t-il dans la tête de Charlie Brooker? L’homme au ton incisif, aux remarques cinglantes, aux visions déprimantes et terrifiantes de réalisme s’est-il endormi aux commandes de son propre navire? Voilà qu’après Bandersnatch débarque une véritable cinquième saison de la série Black Mirror, une resucée sans âme qui devrait signer, on l’espère, la fin de l’oeuvre.

D’une franchise qu’on est en train d’épuiser à l’usure, constamment en crise identitaire, ressort un Dark Phoenix imbécile au possible qui noie ses ambitions dans un raz de marée de ridicule. Il est effectivement temps de mettre fin à la souffrance et de laisser les X-Men, et tous leurs mutants, voler de leurs propres ailes au lieu de les forcer, tel des pantins, à nous divertir bêtement.

Vouloir aimer La femme de mon frère, premier long-métrage de Monia Chokri, est un désir que l’on ne conteste même pas. Dommage alors que malgré tout notre bon vouloir, il est de loin plutôt impossible d’y trouver entièrement notre compte dans cette farandole d’idées et d’éléments prometteurs qui ne s’amalgament jamais comme ils le devraient.