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    Accueil»Culturel»Cinéma / Télévision»Men In Black : International  – Sans trop d’attachement
    Une femme et un homme habillés en costume et munis d'armes
    L'une des affiches du film

    Men In Black : International  – Sans trop d’attachement

    0
    Par Jim Chartrand le 13 juin 2019 Cinéma / Télévision

    Tous les éléments s’enlignent pour tenter une fois de plus d’élever la franchise des Men In Black, une des rares propositions humoristiques dans le genre habituellement très sérieux de la science-fiction. Dommage que malgré tout le talent mis à sa disposition, l’essai ne lève jamais.

    Le cinéaste F. Gary Gray roule sa bosse depuis longtemps entre le septième art grand public et les vidéoclips et, s’il a quand même eu droit à des succès non-négligeables, c’est décidément Straight Outta Compton qui lui a permis de renaître de manière impressionnante, lui permettant du même coup de revenir sur son premier film Friday. Revenant tout juste du huitième volet de la saga des Fast and Furious, il s’élance à nouveau dans une franchise qu’on a déjà tenté de faire renaître.

    Fait intéressant, avec Spielberg dans la liste des producteurs, Danny Elfman à la musique et le sympathique Barry Sonnenfeld en tant que chef d’orchestre, chaque Men In Black a beau renouer avec plusieurs membres de son équipe, ils sont constamment écrits par des scénaristes différents. Cela pourrait certainement expliquer la qualité inégale des opus.

    On regrette toutefois qu’après l’excellent troisième film écrit par Etan Coen, on se soit cette fois-ci dévoué à l’écriture de Matt Holloway et Art Marcus, à qui l’ont doit peut-être le premier Iron Man, mais également Punisher: War Zone et Transformers: The Last Knight. De quoi imputer rapidement les failles du long-métrage à son scénario qui ne tire jamais profit de toutes ses belles possibilités, s’entêtant dans une histoire habituellement prévisible, qui s’inscrit dans la lignée de la franchise, certes, mais qui provoque constamment un ennui impressionnant.

    Pourtant, on salue l’effort. Bien qu’anonyme, la réalisation de F. Gary Gray garde le navire à flot (n’en déplaise à des détours attendus accompagnés de hip hop un peu discordant) et permet à l’objet d’être rarement désagréable à regarder. De fait, le visuel est soigné, les effets spéciaux satisfaisants et on a un bien fou à savourer tous les extraterrestres qui fusent de partout, profitant d’un grand imaginaire que ne renierait certainement pas J.K. Rowling et ses Fantastic Beasts. Surtout qu’on a transporté l’opus à Londres.

    Ainsi, histoire d’élargir le terrain de jeu, on s’éloigne de New York, tentant vainement de nous faire oublier les protagonistes d’origine, reposant cette fois sur un duo bien moderne et actuel, encore métis, et rassemblant deux acteurs dont on connaît déjà la chimie. De plus, Chris Hemsworth n’a plus à faire ses preuves en humour et la pétillante Tessa Thompson pourrait jouer n’importe qui dans n’importe quoi qu’on la suivrait sans hésiter.

    Par contre, le matériel n’a pas la fougue de Taika Waititi et ces retrouvailles arrivent difficilement à la cheville du délirant Thor: Ragnarok. Surtout que Liam Neeson n’est pas vraiment à l’aise dans ce foutoir et que Rebecca Ferguson est certainement sous-utilisée, comme c’était le cas dans The Greatest Showman et dans tant d’autres productions.

    On en vient alors à ne pas trop comprendre ce qui cloche dans ce film pourtant bien fait. L’histoire est développée avec panache et les revirements ne manquent pas d’action. Certes, d’avoir fait appel à des jumeaux danseurs et non acteurs arborant des dreads pour jouer les méchants rappelle les pires moments de The Matrix Reloaded, mais encore là, c’est loin d’être un des plus grands soucis du film, face à tous les blockbusters d’été des dernières années, où ils s’avéraient si insipides que nos neurones en souffrent encore.

    Men in Black: International nous fait donc sortir un peu blasé de ces deux heures qui habituellement permettraient surtout de détendre quiconque en salles sombres et à l’air climatisé. Sauf que l’exercice assez routinier en demeure néanmoins difficilement mémorable et rapidement oubliable qui ne fait pas nécessairement promettre un meilleur avenir en la franchise, mais qui confirme notre appréciation de sa distribution dont le toujours brillant Kumail Nanjiani qui épate décidément dans un adorable rôle vocal. Un joli objet qui brille, mais dont on cherche encore l’utilité.

    6/10

    Men in Black : International prend l’affiche en salles ce vendredi 14 juin.


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    Jim Chartrand
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    Jim Chartrand est bachelier de l'Université de Montréal en Études cinématographiques. Il gère également un département Superclub d'une succursale Vidéotron. Et il adore la culture avec le plus grand C que vous pouvez imaginer. En fait, s'il n'avait pas autant de fatigue de sa sage vie remplie, il consommerait encore davantage de ces nombreuses drogues de l'art et du divertissement pour mieux vous en parler. Puisque avouons-le, rien ne lui fait plus plaisir que de conseiller et guider les autres, même si ses avis ne font pas toujours l'unanimité. Il se fait donc un plaisir semaine après semaine de vous offrir des textes sur tous plein de sujets qui le passionnent entre un peu, beaucoup, passionnément, à la folie, et...

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