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Audacieuse, magnifique, parfois étrange et surprenante, Shogun se découvre comme l’on explore un nouveau monde. Et si la chaîne FX, qui supervise la minisérie, envisage une deuxième saison, on peut affirmer sans se tromper que les 10 épisodes actuels se suffisent en eux-mêmes.

Moins intense que la première partie, Justice League: Crisis on Infinite Earths – Part Two continue de belle façon cette œuvre, parmi les plus ambitieuses jamais réalisées par les studios d’animation de Warner. Si les néophytes risquent d’être un peu perdus devant ce foisonnement de personnages et de références, les lecteurs de longue date de DC eux seront aux anges.

Pour son premier long-métrage de fiction, le réalisateur Henri Pardo explore les questions de l’identité, de l’immigration, de la fuite devant la mort, du deuil et de l’intégration dans une nouvelle société.

On termine le visionnement de cette minisérie en se demandant s’il n’aurait pas été plus sain d’étirer la sauce sur plus d’une saison, au lieu de largement tourner les coins ronds et nous offrir ces six épisodes avec des personnages largement unidimensionnels. A Man in Full, peut-être, mais une oeuvre télévisuelle grandement incomplète.

Si vous cherchez un film profond avec un scénario intelligent et une psychologie de personnages fouillée, The Beekeeper n’est pas pour vous, mais pour les amateurs d’action, d’explosions et de combats frénétiques, le long-métrage de David Ayer se présente comme une sorte de John Wick doté d’un soupçon de conscience sociale.

Bad Batch (et sa troisième saison) a malgré tout été une série d’animation intéressante, avec quelques excellents épisodes, en plus d’offrir une perspective nouvelle sur l’avènement de l’Empire. Mais on regrettera cette indécision chronique entre la volonté de plaire aux plus jeunes, ou celle de plaire à ceux qui cherchent un peu plus de sérieux.

Fondamentalement, il n’y a rien de mal dans ces Tales of The Empire. Côté technique, l’animation est sans faute, avec même un niveau de détails que l’on ne voyait pas dans Clone Wars, à l’époque. Mais c’est du côté du scénario que le bât blesse. D’autant plus que sans écouter au moins trois autres séries différentes, on ne comprendra pas trop ce qui se déroule à l’écran. C’est franchement dommage.

Il est donc indéniable que The Fall Guy est un blockbuster bonbon. Il y a tout ce qu’on peut aimer, tout comme assez de volonté pour titiller notre intérêt.  Il est peut-être par contre temps de considérer le fait que Leitch n’a pas l’étoffe nécessaire pour entièrement mettre en scène toutes ses idées et leur donner un style, mais surtout un rythme qui mériterait entièrement notre attention.

Hugo Prévost et Kevin Laforest se salissent les mains pour venger leur honneur bafoué et explorer ce film coup-de-poing, dans tous les sens du terme.