Vivre, mourir, renaître est donc un très beau film conçu avec soin et interprété avec grâce. Belmondo affirme que c’était la première fois qu’un scénario le faisait pleurer, tout comme le fait qu’il s’agit de l’une de ses plus belles expériences en carrière. On comprend son enthousiasme, puisque sa performance fait clairement état de son bonheur solaire d’y participer. Pour le reste, si le film ne redéfinit par nécessaire le genre et qu’il lui manque peut-être une signature distincte pour se démarquer, il sait certainement comment nous marquer.
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Avec Blink Twice, Zoë Kravitz signe un film bien de son temps qui, au lieu de se contenter de dénoncer les abus commis par des hommes riches et puissants, utilise la fiction pour inventer un châtiment à la mesure de leurs actes.
Gladiator II continue de montrer l’entêtement pratiquement honorable de Ridley Scott de persister, signer et continuer à n’en faire qu’à sa tête. De poursuivre une vision en grand angle du monde d’hier et d’aujourd’hui et d’avoir les tripes d’aller au bout de ses projets à vive allure. Il a, après tout, sa propre formule pour les films d’époque, qu’il produit et réalise depuis des décennies déjà. Dommage, toutefois, que le véritable plaisir commence cruellement à manquer et qu’à mi-chemin entre le désir de faire plaisir aux autres ou de se faire plaisir à lui-même, il donne surtout l’impression de nous faire perdre notre temps.
Teddy Lussi-Modeste et son film, sorte de charge contre le mouvement #MeToo, s’obstinent à vouloir présenter un seul et unique point de vue dans un domaine où l’écoute de l’autre est essentielle. En ce sens, le long-métrage rate une belle opportunité de faire oeuvre utile.
La prémisse semblait bien intéressante, mais Stockholm Bloodbath semble incapable de se brancher; il en résulte un film brouillon, parfois mal exécuté, au rythme particulièrement inégal. C’est bien dommage!
Bergers est donc un film satisfaisant qui s’écoute entre rêverie et idéologie, mais qui blesse un peu plus quand vient le temps d’appliquer ses théories, nous ramenant trop souvent abruptement sur terre, plutôt que de nous laisser la tête dans les nuages.
Dans cet épisode du podcast, nos vaillants coanimateurs assistent à un télescopage entre un repas familial juif traditionnel et une saga de science-fiction mêlant vaisseaux intergalactiques et village du nord de la France.
The Piano Lesson est sans l’ombre d’un doute une énième tentative de Netflix de produire une oeuvre qu’on qualifie habituellement d’Oscar bait, mélangeant des éléments clés qu’on pense attribuer à une formule gagnante, un sujet d’actualité en extra. De quoi faire regretter encore plus que ce film qui avait tout pour séduire, mais qui nous donne plutôt envie de l’oublier avant même qu’il ne soit terminé.
Même s’il est un peu moins intéressant que certaines de ses productions récentes, notamment Knock at the Cabin ou Old, M. Night Shyamalan livre quand même un thriller honnête qui réussit à nous tenir en haleine jusqu’à la fin avec Trap.
De Merci pour tout à 23 décembre (dans les exemples plus récents), Le Cyclone de Noël continue de démontrer qu’on n’a toujours pas percé le mystère de ce genre cinématographique très précis qui rapporte pourtant habituellement gros de l’autre côté de la frontière. Comme quoi on ne risque pas, nous non plus, de changer nos habitudes face à cet univers et on préférera attendre que le tout arrive dans le confort de notre salon pour s’y attarder.