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Asteroid City n’est peut-être pas le meilleur film de Wes Anderson, mais c’est assurément le plus bizarre. Il s’agit d’une œuvre unique et très personnelle, qui représente une bouffée de fraîcheur dans un monde où la majorité des productions cinématographiques reprennent les mêmes formules, et finissent trop souvent par se ressembler.

Aussi bien le scénariste que le réalisateur du film semblent s’être inspirés – beaucoup trop – des classiques Scream et I Know What You Did Last Summer, dont on reconnaît les intrigues et même les personnages, tous aussi caricaturaux qu’ils sont.

Bien entendu, Richelieu est un film de fiction. Très, très près du documentaire, mais un film de fiction malgré tout; c’est peut-être là son seul défaut. Pour ceux qui aimeraient naviguer davantage dans le concret, il y a l’excellent documentaire Essentiels, qui parle de la question des travailleurs étrangers temporaires, notamment dans le contexte de la COVID. Mais autrement, ce premier long-métrage de Pier-Philippe Chevigny est tout à fait solide.

Retournez en l’an 2000 en compagnie de Ridley Scott pour vivre de sanglantes et viriles aventures avec Russell Crowe dans Gladiateur, un superbe film d’action.

Même s’il ne s’agit pas du meilleur film de superhéros, The Flash vaut le visionnement, ne serait-ce que pour le grand retour de Michael Keaton dans le rôle de Batman. Quiconque est familier avec la culture populaire appréciera cette aventure, qui jette un regard à la fois familier et différent sur l’univers cinématographique de DC.

Indiana Jones And The Dial of Destiny est un film complètement oubliable, une tache de plus dans une série qui n’aura sérieusement dû compter que trois épisodes. Pourquoi James Mangold a-t-il accepté un tel projet, à l’odeur corporative écoeurante et à l’absence totale d’âme?

La série de six épisodes, qui met en vedette Matthew Broderick sous les traits de Richard Sackler et Uzo Aduba dans la peau d’Edie Flowers, relate l’avidité d’une entreprise pharmaceutique qui a préféré fermer les yeux sur des centaines de milliers de décès causés par un de ses médicaments afin d’accumuler les milliards de dollars grâce à la dépendance que celui-ci a provoqué chez des patients.

Oui, le long-métrage est un peu lent; mais c’est dans cette lenteur que l’on peut détecter ce qui fait de cette oeuvre un grand film: sans artifices, sans fioritures, on nous présente une fascinante histoire d’espionnage, de mensonge et de manipulation qui, en soit, représente tout à fait son époque.