Avec un talent fou, cinq artistes incroyables (Natalie Lecompte, Pierre Brassard, Benoit Paquette, Monika Pilon, Marie-Eve Sanfaçon, Marc St-Martin) proposent un spectacle de théâtre et de music-hall, dans lequel ils dansent, chantent, imitent et jouent la comédie pour amuser le public.
Auteur/autrice : Sophie Jama
Issue d’une écriture collective, Dernière frontière est une sorte de théâtre documentaire qui s’accompagne de musiques et de chants, de théâtre, d’installations, de vidéos, de performances, d’animations de cabaret, de récits et de témoignages authentiques.
Assembly Hall joue avec les éclairages, les voix off et les bruitages, une trame narrative, des décors et une mise en scène extrêmement soignés pour proposer un ballet aux séquences d’une créativité époustouflante.
L’Or Blanc est un spectacle pour tous les publics qui nous fait voyager dans des contrées lointaines. La musique et les chants sont très beaux, le peintre a juste le temps de réaliser le tableau qui manquait dans un ensemble plus grand, et les acrobates, danseurs et autres artistes de cirque sont pour le moins époustouflants.
Justin Laramée imaginait sortir de ses investigations une courte présentation d’une dizaine de minutes, mais la pièce de deux heures est devenue le projet le plus important de sa vie.
Sans le vouloir ni le chercher, les mini-récits révèlent des aspects décousus et aléatoires d’une société qui vit, qui se remet lentement d’une période difficile où la liberté brimée obligeait à la méfiance ou au secret.
Par une performance solo exceptionnelle de l’actrice Debbie Lynch-White, très bien mise en scène par Édith Patenaude, son texte fort et bouleversant fait trembler le public et l’aide à prendre conscience des dessous inextricables de cette mission nécessaire et quasiment impossible qu’est le travail humanitaire.
Dans Myokine, Anne Plamondon a voulu dégager l’espoir que lui inspiraient ces substances sécrétées par le corps humain en mouvement. Au-delà de leur esthétique irréprochable, ses chorégraphies sont sensibles sans renoncer à la force, puissantes sans renoncer à la douceur, collectives sans renoncer à l’individualité.
Ces trois histoires sélectionnées de l’ouvrage de Calvino sont superbement illustrées, racontées, mises en musique avec tout le soin qui convient. Des intermèdes drôles et délicats ajoutent à l’expérience du spectateur et à ses réflexions, à l’instar de Monsieur Palomar.
Tout est parfaitement réalisé et millimétré. Et au cœur de cette incroyable mise en scène, 10 danseurs exceptionnels, quatre femmes et six hommes, qui se métamorphosent au gré du récit en des êtres du monde sauvage et animal.