Entre performance et 11e art, entre danse et maniement de belles marionnettes diversifiées, entre ciel et terre…, de nombreuses échelles petites et grandes garnissent la scène du spectacle intitulé Seuils et proposé par la compagnie du Théâtre incliné de Laval dans le cadre du festival Les Casteliers.
Auteur/autrice : Sophie Jama
Dans ce spectacle où trois marionnettistes, une femme et deux hommes, animent un univers spectaculaire de personnages et de scènes théâtrales, la musique est interprétée sur place à coup de percussions et de gouttes d’eau sonores qui marquent sereinement l’avancée du temps qui passe.
Entre théâtre et danse, mais sans conteste du côté de la danse contemporaine, Palermo Palermo se déploie comme une longue série de petits portraits, éphémères ou récurrents.
Il est des spectacles qui laissent la spectatrice que je suis plutôt perplexe. Ils sont rares, mais I miss grandma so sad présenté au théâtre de la Chapelle à Montréal est de ceux-là.
Pour les adultes qui rêvent encore devant les films de Walt Disney, les derniers – particulièrement populaires – étant La Reine des neiges et Encanto, et bien sûr pour le public des enfants qui ne résiste pas au charme de ses personnages, c’est le retour de Disney sur glace au Centre Bell pour la semaine de relâche.
Au cours d’une soirée double proposée au théâtre des Écuries, deux pièces de cette compagnie déjantée étaient proposées, Léon le nul et Petit bonhomme en papier carbone. Heureusement, les pièces peuvent encore se voir aussi séparément, et si elles semblent rattachées l’une à l’autre par un lien familial – dans la première on parle du petit Léon et de son grand frère dans la deuxième – elles n’ont strictement rien de commun.
En une heure de temps, dans une salle où on a tout loisir d’observer les danseurs de très près, les spectateurs sont projetés dans un univers à la fois merveilleux et inquiétant, très beau d’un point de vue esthétique et aux multiples cicatrices aux douleurs encore vivantes.
Mais au-delà du talent immense de tous les acteurs et concepteurs de ce spectacle, c’est ce plus de l’objet / œuvre d’art qui donne à réfléchir et qui demeure une source de questionnement, quant à sa valeur ajoutée en matière de réflexion et d’émotion, et à son effet quasi hypnotisant.
Qui trop embrasse, mal étreint. On est noyés sans être capable de tirer le fil du réel enjeu soulevé par la pièce. Beaucoup de bruit pour rien, ou juste pour se faire peur.
Douze danseurs, des gestes itératifs et coordonnés entre eux mais troublés par quelques variations subtiles. Un sentiment de répétition hypnotisant, porté par le souffle directement issu des corps des danseurs et la splendeurs des couleurs et de leurs éclairages.