Marry Me est donc une œuvre classique, décidément, mais juste assez soignée et conscientisée pour s’élever au-dessus de bon nombre de productions du genre, dont certaines sont décidément très oubliables.
Auteur/autrice : Jim Chartrand
Doctor Strange in the Multiverse of Madness représente un certain miracle : soit d’arriver à ne rien faire de satisfaisant autant avec le talent réuni que les possibilités qui lui étaient offertes et ce, pratiquement sur un plateau d’argent.
Norbourg apparaît donc comme une transposition cinématographique efficace, un peu comme l’était Mafia Inc., sans atteindre le brio de L’affaire Dumont, tout en aspirant au lyrisme de Polytechnique.
Il y avait décidément moyen d’écrire quelque chose de beaucoup plus satisfaisant et représentatif que cette comédie mollassonne et régulièrement peu crédible où une majorité de jeunes trouvent que Cage est la représentation même de ce qui est cool.
On laissera au spectateur le soin de se plonger dans cet univers qui donne décidément envie de s’y investir.
Ici, les Daniels prouvent hors de tout doute que le cinéma, tout comme l’immensité de l’univers, était bel et bien fait pour eux, qu’il n’attendait qu’eux même. À voir absolument.
The Outfit a beau bénéficier des mélodies polies du prolifique Alexandre Desplat, par exemple, c’est toutefois encore trop peu pour nous garder intéressés.
Si l’on cherche seulement un slasher efficace, bien fait et classique, qui accumule les morts sans trop s’empiéter dans des codes même les plus classiques, X fait certainement très bien le boulot.
Sweet Thing est donc l’écoute toute désignée pour les jours de pluie, pour s’évader avec bonheur dans un petit pan de vie pas trop loin du quotidien.
On aurait préféré largement que De Maistre renoue avec ses instincts documentaires, comme la fiction finit par le pousser largement à manquer de crédibilité