Pieuvre.ca
    Facebook X (Twitter) Instagram
    Pieuvre.ca
    • Accueil
      • Notre équipe
      • Abonnez-vous à l’infolettre
      • Annoncez sur Pieuvre.ca / Advertise at Pieuvre.ca
      • Encouragez Pieuvre.ca sur Patreon
        • Nos abonnés
      • Contactez-nous
    • Culturel
      • Festivals
        • Cinémania
        • Fantasia
        • FIFA
        • FIL
        • FNC
        • FTA
        • OFFTA
        • Montréal complètement cirque
        • Mutek
        • RIDM
        • RVQC
        • Vues d’Afrique
        • Zoofest
      • Arts visuels
      • Cinéma / Télévision
      • Danse
      • Littérature
        • Romans
        • Essais
        • Bandes dessinées
        • Beaux livres
        • Biographie
        • Poésie
      • Musique
      • Théâtre / Cirque
    • Politique / Économie
      • Politique
      • Économie
      • Afrique
      • Amériques
        • Élections québécoises 2022
        • Élections fédérales 2021
      • Asie
      • Europe
        • Présidentielle française 2022
      • Moyen-Orient
      • Océanie
    • Science
      • Science
      • Environnement
    • Société
      • Société
      • Médias
      • Santé
      • Vie tentaculaire
      • Jeux de société
      • 45 ans du Stade olympique
    • Techno / Jeux
      • Technologie
        • Séance de test
      • Jeux vidéo
        • Rétroctopode
        • Jeux préférés de…
    • Podcasts
      • Entretiens journalistiques
      • Rembobinage
      • SVGA
      • Pixels et préjugés
      • Heure supplémentaire
      • Des nouvelles de l’Oncle Sam
    • Abonnement
    Pieuvre.ca
    Accueil»Culturel»Théâtre / Cirque»La Face cachée de la Lune: chronique d’un classique
    Photo: Théâtre Jean-Duceppe

    La Face cachée de la Lune: chronique d’un classique

    2
    Par Hugo Prévost le 18 avril 2019 Théâtre / Cirque

    Voilà une vingtaine d’années que La Face cachée de la Lune alterne entre les scènes d’ici et d’ailleurs. Interprétée par Yves Jacques, l’oeuvre de Robert Lepage, qui en signe le texte et la mise en scène, s’installe au Théâtre Jean-Duceppe jusqu’à la mi-mai.

    À la fois hommage aux pionniers de la course à l’espace et regard sur deux frères que tout sépare, La Face cachée de la Lune est partie intégrante du paysage théâtral québécois. À un point tel, en fait, que l’on peut pratiquement tenir pour acquis que la pièce continuera de tourner ici comme à l’étranger, d’autant plus que la pièce représente une porte d’entrée idéale pour apprivoiser l’univers éclaté de Lepage.

    Entre ces frères Philippe et André, donc, point d’amour perdu, mais plutôt une incompréhension qui s’éternise, le tout mâtiné de frustrations. L’un est un éternel chercheur, incapable de faire adopter sa thèse de doctorat sur l’exploration spatiale, grand timide devant l’éternel et grand angoissé de l’existence. L’autre est plus terre à terre, est plus qu’heureux d’affirmer à qui le veut bien qu’il est un « annonceur vedette » de la chaîne météo et que dans la vie, l’argent, c’est important.

    Seul sur scène, Yves Jacques multiplie les personnages en se donnant pratiquement la réplique à lui-même. La tâche pourrait être ardue pour une nouvelle oeuvre, ou peut-être pour un comédien moins expérimenté, mais voilà très longtemps que l’acteur interprète Philippe, André et tous les autres, et cela se voit: M. Jacques est ici en territoire connu, et l’artiste sait prendre ses aises.

    Au-delà du texte, ce qui frappe, d’abord, c’est cette utilisation extraordinaire de la scène et des possibilités scénographiques du Théâtre Jean-Duceppe. On connaît bien sûr Robert Lepage pour ses mises en scène surprenantes, étonnantes, voire époustouflantes, et La Face cachée de la Lune permet de percevoir le décor comme s’il s’agissait d’un deuxième personnage à qui Yves Jacques donne la réplique. Tout est animé, constamment en mouvement, avec une machinerie huilée qui démarre au quart de tour.

    Jeu sans failles, mise en scène plus qu’efficace… on pourrait croire que La Face cachée de la Lune est parfaite. Cependant, impossible de ne pas constater certaines longueurs dans cette pièce de 2h10, ou, plutôt, impossible de ne pas remarquer qu’il existe un certain fossé entre l’ambiance créée par la mise en scène et certains moments plus imaginatifs de la pièce, comparativement aux répliques relativement banales et terre à terre des différents personnages. Peut-être s’agit-il de l’objectif de Robert Lepage, c’est-à-dire de confronter nos problèmes de simples mortels à la grandeur du cosmos, mais force est d’admettre que plutôt qu’accéder au transcendant, La Face cachée de la Lune nous garde résolument sur le plancher des vaches.

    La Face cachée de la Lune, texte et mise en scène de Robert Lepage, avec Yves Jacques. Au Théâtre Jean-Duceppe jusqu’au 11 mai, avec supplémentaires les 27 avril, 4 mai et 5 mai.


    Une Société des poètes disparus pour apprendre à être

    Partagez Facebook Twitter Pinterest LinkedIn Tumblr Courriel

    Articles similaires

    24 septembre 2023

    Les mutant.es, l’école et la vie d’hier à la saveur d’aujourd’hui

    22 septembre 2023

    Providencia, un sans-faute théâtral aux Écuries

    22 septembre 2023

    L’Érotisme de vivre : Catherine Ringer à fleur de chair

    Hugo Prévost
    • Facebook
    • X (Twitter)

    Cofondateur et rédacteur en chef de Pieuvre.ca, Hugo Prévost se passionne pour le journalisme depuis l'enfance. S'il s'intéresse surtout à la politique, à la science, à la technologie et à la culture, Hugo n'hésite pas non plus à plonger tête première dans les enjeux de société, l'économie ou encore les loisirs et le tourisme.

    2 commentaires

    1. Pingback: Discours sur les rêves nocturnes dans l’édition 2019 du Sciptarium - pieuvre.ca

    2. Pingback: Mouette, oiseau cave et autres volatils théâtraux - pieuvre.ca

    Répondre Annuler la réponse

    Abonnez-vous à l’infolettre!
    Vous cherchez un contenu?
    Encouragez-nous
    Encouragez-nous sur Patreon
    Suivez-nous
    Dossiers spéciaux
    • Fantasia
    • Montréal complètement cirque
    • Élections de mi-mandat aux É.-U.
    • 45 ans du Stade olympique
    Nos podcasts
    • Entretiens journalistiques
    • Rembobinage
    • Des nouvelles de l’Oncle Sam
    • SVGA
    • Pixels et préjugés
    • Heure supplémentaire
    Récemment publié
    26 septembre 2023

    Comment la stratégie mondiale et locale de Netflix lui permet de rester rentable

    26 septembre 2023

    La richesse des groupes antivaccins

    26 septembre 2023

    Doom Guy, la vie et l’oeuvre de John Romero

    26 septembre 2023

    SVGA #21 – Star Wars Jedi Knight 2: Jedi Outcast

    26 septembre 2023

    Rembobinage #101: Bottoms

    Informations
    • Votre semaine tentaculaire
    • Notre équipe
    • Contactez-nous
    © 2009-2023 Hugo Prévost. Tous droits réservés.

    Tapez ci-dessus et appuyez sur Entrée pour rechercher. Appuyez sur Echap pour annuler.