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    La leçon d’histoire de Kingdom Come: Deliverance

    1
    Par Patrick Robert le 27 février 2018 À la une, Jeux vidéo

    Grâce à une approche historique et des mécaniques qui se veulent réalistes, Kingdom Come: Deliverance nous invite à replonger dans la Bohème du 15e siècle pour un jeu de rôle vraiment unique.

    La vaste majorité des jeux de rôles nous mettent dans la peau de sorciers puissants ou de guerriers aux habiletés phénoménales, et nous chargent de sauver le royaume (quand ce n’est pas le monde entier) d’un quelconque mal qui le menace, mais c’est loin d’être le cas avec Kingdom Come: Deliverance, un titre qui donnera une petite leçon d’histoire (et d’humilité) aux habitués des RPG.

    Oubliez la fantasy médiévale: il n’y a ni dragons, ni trolls, ni magie d’aucune sorte dans Kingdom Come: Deliverance. Se basant sur les recherches des historiens et la littérature de l’époque, le jeu reproduit fidèlement la Bohême (l’ancien nom de la République tchèque) de 1403, alors qu’une lutte pour le pouvoir entre les troupes du roi Wenceslas IV et celles de son demi-frère, le roi Sigismund, déchire le pays.

    Image tirée du jeu

    On incarne Henry, le simple fils d’un forgeron qui, après avoir assisté en direct à la mort de ses parents aux mains d’une armée d’envahisseurs étrangers, réussira à sauver sa peau de justesse, en fuyant son village natal de Skalitz sans demander son reste, alors que ses amis et ses connaissances sont en train de se faire massacrer. Pas très héroïque comme début, mais certainement plus près de la réalité…

    Avant de s’engager directement dans le conflit, il faudra tout d’abord manger ses croûtes. Comme dans Skyrim, il n’y a pas de classes prédéfinies dans Kingdom Come: Deliverance. C’est à force de s’adonner à une discipline (équitation, combat à l’épée, herboristerie, etc.) que l’on améliore sa pratique. Des talents complémentaires deviennent disponibles lorsqu’on monte de niveau, mais chacun offre des bénéfices comme des inconvénients.

    Le souci de réalisme a été appliqué à l’ensemble des mécaniques de jeu de Kingdom Come: Deliverance. On est affecté par la fatigue ou la faim, mais avaler un aliment périmé peut causer un empoisonnement alimentaire, et manger trop ralentit les mouvements de notre personnage. Il faut se laver régulièrement, au risque de voir son charisme diminuer substantiellement. Sans bouteille de schnaps en sa possession, impossible de sauvegarder la partie…

    Image tirée du jeu

    Sans être aussi impitoyable qu’un Dark Souls, l’approche « réaliste » de Kingdom Come: Deliverance se traduit par une foule d’éléments à gérer, ce qui rend parfois l’expérience ardue, à la limite du fastidieux. Pour plusieurs, le point faible du titre sera son système de combat assez alambiqué, qui demande d’orienter un bâton de la manette dans la direction voulue, puis de bouger l’autre pour bloquer, esquiver ou attaquer, ce qui est peut-être plus réaliste, mais pas très satisfaisant.

    Les développeurs se sont concentrés sur une plus petite région débordant d’activités au lieu d’une carte gigantesque. Il vous faudra tout de même une bonne cinquantaine d’heures pour compléter la campagne de Kingdom Come: Deliverance (une centaine en incluant les quêtes secondaires), et on retrouve même des missions limitées dans le temps, qui suivront leur cours que vous y participiez ou non, une idée plutôt originale.

    Image tirée du jeu

    Pas besoin de rouler la version 4K pour apprécier les splendides graphiques de Kingdom Come: Deliverance, et grâce à la puissance du moteur CryEngine, les forêts de la Bohème prennent littéralement vie sous nos yeux. Les créateurs se sont inspirés de l’art du 15e siècle, et les cinématiques, tout comme la carte du jeu, prennent les allures d’enluminures médiévales animées, une très belle touche visuelle.

    Évidemment, les bogues sont inévitables dans un monde ouvert de cette ampleur. J’ai personnellement eu droit à des personnages sans tête, des échelles refusant de se laisser monter, ou un cheval coincé dans le plafond de l’étable. Il faut dire que les développeurs travaillent d’arrache-pied pour améliorer l’expérience, et ont déjà fait paraître deux mises à jour substantielles depuis la sortie du jeu.

    Si son approche « réaliste » peut le rendre un peu ardu pour ceux et celles qui n’ont jamais joué à un RPG, les connaisseurs de jeux de rôles apprécieront la façon dont Kingdom Come: Deliverance réinvente le genre, en y ajoutant simplement une dimension historique.

    8/10

    Kingdom Come: Deliverance

    Développeur : Warhorse Studios

    Éditeur : Deep Silver

    Plateformes : Windows, PS4 et Xbox One (testé sur Xbox One)

    Jeu disponible en français (texte à l’écran et voix parlées)


    En complément:

    Sauter à pieds joints dans la nostalgie, avec Rad Rodgers

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    Cinéma, musique, jeux vidéo ou bandes-dessinées, Patrick partage sa passion pour la culture populaire depuis plusieurs années à travers les critiques, les entrevues, ou les textes d’actualité qu’il signe pour de nombreux médias, parmi lesquels le blogue de Ztélé, La Vitrine, Le Coin du DVD, et évidemment, Pieuvre.ca.

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    1. Pingback: Test Kingdom Come: Deliverance - Patrick Robert

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