Browsing: Théâtre / Cirque

À nouveau, cette année, la salle intime du théâtre Prospero accueille la classe de madame Catherine, cette enseignante fortement marquée par les nombreuses tueries dans les écoles américaines et canadiennes, et plus que motivée à prodiguer à ses petits élèves de 3e B une leçon bien particulière en matière de sécurité, question de les protéger contre le pire qui les guette. Leur survie en dépend.

On peut se rendre au théâtre pour voir une pièce et se retrouver impliqué non seulement mentalement mais physiquement dans le spectacle. Les émotions sont alors encore plus fortes, plus profondes, plus directes…, plus sensibles. C’est ce que réalise à merveille l’œuvre Fragments d’Ana du Collectif Théâtre de l’Intime qui porte si bien son nom. Impossible sans un certain dispositif de se retrouver aussi près d’une réalité que cherchent à communiquer certains types d’œuvres théâtrales.

Knock, c’est, comme le dit si bien le titre complet de la pièce, le triomphe de la médecine… et non celui de la santé. La différence est de taille. Toute l’écriture tellement drôle et intelligente de Jules Romain s’appuie sur cette substitution des mots. Le Théâtre du Nouveau Monde (TNM) a eu raison de proposer cette œuvre en ouverture de sa saison. C’est tellement bon pour la santé d’écouter un texte aussi spirituel, subtil, pétillant et bien écrit.

Sur un terrain de soccer, des jeunes femmes sont à la croisée des chemins. Entre l’adolescence et la vie adulte. Entre l’innocence et l’entrée dans un monde tout à fait réel fait de secrets, de dures vérités et de drames qui surviennent comme ça, pratiquement pour le plaisir. Ces jeunes femmes, ce sont Les louves, dont l’histoire est présentée à l’Espace Go.

Quatre mille ans. Quatre mille ans de guerres, d’horreur, de massacres. Quatre mille ans d’exils, de quêtes identitaires souvent vouées à l’échec. Au théâtre de Quat’sous, Olivier Kemeid remonte L’Énéide, pièce portant sur l’éternelle quête des réfugiés, jetés sur les routes du monde par ce qui est trop souvent attribuable à la bêtise humaine.

Le 28 août dernier, sous son chapiteau permanent et en présence de quelques centaines de personnes, la TOHU dévoilait la programmation de sa 16e saison. Après une quinzième saison qui célébrait exclusivement les qualités et la richesse du talent québécois, la TOHU présente à nouveau une carte internationale. Celle-ci se construit principalement autour de neufs spectacles diffusés par la TOHU et deux co-diffusions.

Il est ironique qu’après le certain silence qui a suivi le scandale modéré menant au nombre réduit de douze finissants au lieu de treize pour la cohorte 2019 de l’École nationale de l’humour (ENH), ce soit avec une chanson sur le consentement qu’on a voulu ouvrir le spectacle des finissants de l’école, poussant les humoristes de la relève à demander le consentement du public pour les faire rire et ainsi débuter cette soirée présentée dans le cadre du Festival Juste pour Rire.