Il est des spectacles qui laissent la spectatrice que je suis plutôt perplexe. Ils sont rares, mais I miss grandma so sad présenté au théâtre de la Chapelle à Montréal est de ceux-là.
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Pour les adultes qui rêvent encore devant les films de Walt Disney, les derniers – particulièrement populaires – étant La Reine des neiges et Encanto, et bien sûr pour le public des enfants qui ne résiste pas au charme de ses personnages, c’est le retour de Disney sur glace au Centre Bell pour la semaine de relâche.
Au cours d’une soirée double proposée au théâtre des Écuries, deux pièces de cette compagnie déjantée étaient proposées, Léon le nul et Petit bonhomme en papier carbone. Heureusement, les pièces peuvent encore se voir aussi séparément, et si elles semblent rattachées l’une à l’autre par un lien familial – dans la première on parle du petit Léon et de son grand frère dans la deuxième – elles n’ont strictement rien de commun.
Ce qu’il faut retenir, c’est que l’homme semble avoir réussi sa vie, non seulement en fondant une famille, mais aussi en utilisant ses propres expériences pour en tirer une création théâtrale époustouflante. Que demander de plus, dans ce cas?
Mais au-delà du talent immense de tous les acteurs et concepteurs de ce spectacle, c’est ce plus de l’objet / œuvre d’art qui donne à réfléchir et qui demeure une source de questionnement, quant à sa valeur ajoutée en matière de réflexion et d’émotion, et à son effet quasi hypnotisant.
Qui trop embrasse, mal étreint. On est noyés sans être capable de tirer le fil du réel enjeu soulevé par la pièce. Beaucoup de bruit pour rien, ou juste pour se faire peur.
« C’est l’histoire d’une rupture amoureuse que je n’ai pas vécue, mais qui est analysée, comme si nous essayions de voir les émotions, de ce qui s’est passé entre deux personnes, le tout avec les yeux de la science. »
La pièce nous montre la manière dont l’existence se met ou se remet en place pour les uns et les autres, les gains et les pertes subis, car il y en a pour tous les protagonistes.
Gaz Bar Blues est un très beau spectacle, qui rend nostalgique d’un monde disparu, remplacé par un autre plus fonctionnel et pratique mais dont on regrette le charme d’antan.
Le concept unidimensionnel de Vous êtes animal aurait pu être clos en une trentaine de minutes. Au lieu de cela, on étire le « plaisir » pendant 1h40, toujours avec ce vernis de « documentaire théâtral » qui a fait son temps.