Que ce soit ses ruptures de ton, l’absence de logique narrative ou la difficulté de donner clairement un sens à la totalité, le long-métrage optant pour une métaphore généralisée sur un mal-être omniprésent avec lequel il faut apprendre à vivre, le film devient finalement son propre remède pour se motiver, se nourrir et se soigner l’esprit.
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Alors qu’on a souvent l’impression qu’Hollywood nous sert du réchauffé, Don’t Worry Darling est l’un des long-métrages les plus agréablement originaux que j’aie vu cette année. Avec un tel début, on imagine facilement une longue carrière de réalisatrice pour Olivia Wilde.
Voilà un hymne à la vie et par le fait même au cinéma, qu’on aura certainement vite envie de redécouvrir, juste pour le plaisir.
Pour le 72e épisode du podcast Rembobinage, Hugo Prévost et Jean-Philippe Guilbault reviennent sur la première saison de la série Andor, qui répond à toutes leurs attentes, et même plus!
Loin toutefois de faire office d’œuvre récapitulative, d’être à la hauteur des attentes, ou encore de les dépasser, face à quelqu’un qui se dit un peu fatigué d’une certaine industrie, il s’agit au contraire du testament évident de quelqu’un qui a encore énormément de plaisir et de dévouement à créer.
Pris entre le désir de plaire, d’honorer, de raconter, The Fabelmans se perd un peu en cours de route, surtout face à cette durée de deux heures trente, et bien qu’on s’y plaît beaucoup plus souvent qu’autrement, on n’y trouve pas non plus le coup au cœur qu’on attendait.
Documentaire touchant, avec une dose de militantisme belle à voir, Big Fight in Little Chinatown témoigne de la vivacité, mais aussi de la fragilité de ces communautés. Un excellent choix pour les Rencontres internationales du documentaire de Montréal (RIDM).
Bien entendu, il n’est pas nécessaire que le film possède un scénario réaliste, ou que ses acteurs soient bons – bien que Sosie Bacon offre une performance très efficace –, pour atteindre l’objectif ultime : faire peur. Oh, il n’est pas question de faire peur durant le film (et une scène fera plutôt éclater de rire), mais après le film.
Ultimement, Anatomy of a Scandal sera hélas rapidement oubliable, malgré l’importance des sujets qui y sont abordés. Peut-être est-ce là le problème des plateformes où l’on choisit trop souvent la quantité par rapport à la qualité.
Sans être le film de l’année, Beast constitue un divertissement honnête, qui compense la maigreur de son scénario par une distribution de talent, des scènes d’action enlevantes, des effets spéciaux à la fine pointe de la technologie, et une direction photo mettant en valeur les paysages d’Afrique du Sud.