Film certainement efficace, film franchement bien tourné – avec une multitude d’inserts fort à propos –, The Killer est du David Fincher qui tourne comme David Fincher. Le résultat? Une oeuvre tout à fait intéressante qui s’inscrit dans une cinématographie aussi éclectique qu’intrigante.
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Asteroid City n’est peut-être pas le meilleur film de Wes Anderson, mais c’est assurément le plus bizarre. Il s’agit d’une œuvre unique et très personnelle, qui représente une bouffée de fraîcheur dans un monde où la majorité des productions cinématographiques reprennent les mêmes formules, et finissent trop souvent par se ressembler.
C’est cette beauté qui nous restera en tête et qui ne voudra plus nous quitter dans Asteroid City, possiblement l’un de ses plus beaux films depuis un moment, ce, sans jamais oublier d’être amusant.
On répète donc que Three Thousand years of Longing ne plaira décidément pas à tous, la naïveté et la beauté étant mis au-devant du reste, mais à ceux qui voudront s’abandonner dans son univers de charmes et de talent, ils auront droit à toute une merveille.
Les trois oeuvres démontrent que le beau, l’audacieux et le bon sont aussi l’apanage des programmateurs de salles indépendantes.
Sans nécessairement se défaire des tics habituels des films portant sur les origines d’un superhéros tout comme de ceux précis à la recette Disney Marvel, disons que Doctor Strange est possiblement la meilleure chose qui pouvait arriver au besoin de renouveau du Marvel Cinematic Universe, suite à l’avenir incertain des Avengers tels qu’on les connaît aujourd’hui.
Au quatorzième opus de la supra-populaire franchise appelée communément MCU pour les intimes et le Marvel Cinematic Universe pour les autres, il est de mise de demander si cette dernière a encore la capacité de se renouveler alors qu’on questionnait précédemment le sentiment de recette éprouvée qui en ressortait. En essayant de tâter de nouveaux territoires, sans crier eurêka trop vite, on peut tout de même avouer qu’il y a encore du potentiel à y déceler.
On peut bien avoir fait tous les films du monde et avoir une carrière depuis des décennies, mais après un film comme Io Sono L’amore, tout ce qui a précédé n’a plus d’importance et une certitude ressort: plus rien ne sera pareil. Et Dieu merci, l’exaltant A Bigger Splash fait tous les remous, ou presque, qu’on pourrait autant souhaiter qu’espérer.