L’heure est aux revues de fin d’année, et les comédiens de Salut 2018! ne dérogent pas à la tradition. Installée au Café Campus, la troupe de Cabaret politique et bouffonneries tente, en deux heures, de résumer en humour une année rocambolesque.
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Lorsqu’en 1965, la pièce de Marcel Dubé Les beaux dimanches fut montée sur les scènes théâtrales…
Depuis maintenant quatre ans, autour du temps des Fêtes, la compagnie Urbi et Orbi convie le public du théâtre de La Licorne à la découverte ludique et joyeuse d’un secteur de la ville de Montréal.
Rires, tendresse, poésie, mélancolie, philosophie de la vie, tout est là dans Première neige, un spectacle magnifique créé par la compagnie Elvis Alatac d’après une nouvelle de Guy de Maupassant.
Le célèbre auteur de théâtre russe Anton Tchekov a droit à une transposition moderne, voire post-moderne de sa toute première pièce, Platonov, amour, haine et angles morts, sur les planches du Théâtre Prospero. Jamais monté du vivant de son créateur, l’oeuvre est ici reprise et mise en scène par nulle autre qu’Angela Konrad, dans une déclinaison quelque peu psychédélique.
Souve-reines ou souveraines? Je n’ai pas réussi à comprendre l’intention du texte de Rose-Maïté Erkoreka,…
Le pouvoir féminin a toujours comporté quelque chose de plus complexe que le penchant masculin. Encore aujourd’hui, les femmes, qu’elles gouvernent ou non, sont jugées selon des normes plus strictes que leurs homologues disposant d’un pénis. Dans la pièce Souveraines, une oeuvre surprenante présentée au Théâtre de Quat’sous, l’auteure et comédienne Rose-Maïté Erkoreka explore cette dichotomie.
Sur une passerelle de mode d’un blanc immaculé, voire froid, sept actrices entrent en scène par une cabine d’essayage. Fuyant la tempête qui gronde à l’extérieur, elles trouvent refuge dans leur temple des cossins en quête des mêmes petits bonheurs. Dans ce lieu de culte, elles cherchent une sacoche, une robe, des pantoufles, une cafetière, un tournevis, bref n’importe quel objet pas trop cheap qui donnera un sens à leur vie, et elles tentent de composer du mieux qu’elles peuvent avec leurs angoisses existentielles.
Créée en 1974, la pièce Bonjour là bonjour de Michel Tremblay n’est pas souvent montée, mais elle gagne à être redécouverte, surtout dans l’adaptation orchestrée par Claude Poissant qui s’est attaqué à un texte de Tremblay pour la première fois de sa carrière.
Écrite dans les années 70, Bonjour là, bonjour de Michel Tremblay semble nous parler de la revendication de la jeunesse à la liberté de l’amour caractéristique de cette période de l’histoire. Mais peut-être s’agit-il plutôt de la difficulté d’exprimer son amour, celui en particulier qu’un jeune homme éprouve à l’égard de son père.