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« On ne raconte pas le capitalisme en 15 minutes », lançait, goguenard, le directeur artistique du Théâtre de Quat’Sous, Olivier Kemeid, avant le début de Chapitres de la chute, dont la première avait lieu jeudi soir sur les planches de l’institution culturelle de la rue Roy. À preuve, ce marathon théâtral de quatre heures sur les origines et l’éventuelle disgrâce de Lehman Brothers, institution financière qui s’est retrouvée au coeur de la crise financière de 2008.

Superbe. Magistral. Incroyable. Sur scène, Alexandre le Grand vient de mourir, achevé par un dialogue avec la Mort elle-même. Et dans la salle, le public relâche son souffle après 90 minutes d’une performance extraordinaire d’Emmanuel Schwartz dans Le tigre bleu de l’Euphrate, présentée au Théâtre de Quat’sous.

Notre bibliothèque – À vos livres est une production du Théâtre Blanc de Québec et du 140 de Bruxelles, en codiffusion avec le Théâtre de Quat’sous. Pour trois soirs seulement, Christian Lapointe nous conviait tous à un happening de lecture à vue en continu, de 18h00 à minuit.

Bienvenue en enfer. Voilà en effet où nous convient les compagnies Trois Tristes Tigres et Créations Estelle Clareton, dans le cadre de ce spectacle présenté au Théâtre de Quat’Sous. Au menu: une heure de théâtre dansé qui n’a pas besoin de dialogues pour raconter son histoire, dans Sous la nuit solitaire.

Deux hommes. Une salle de théâtre. Une oeuvre. Plutôt plusieurs oeuvres, en fait. Car pour la pièce Parfois, la nuit, je ris tout seul, les comédiens Michel-Maxime Legault et Marcel Pomerlo, également en charge de la dramaturgie, endosseront une multitudes de costumes et de personnalités alors qu’ils déambuleront, suivis de près du public, dans les corridors du Quat’sous.

Attentat, pièce coproduite par les Théâtres [mo] et Fol Espoir et mise en scène par Gabrielle et Véronique Côté, avait fait grand bruit lors de son passage au Théâtre Périscope, à Québec, alors que se produisaient les terribles événements terroristes de Ste-Foy. Voilà que le spectacle revient sur les planches du Quat’Sous, à Montréal, d’où il avait essaimé.

Encore une fois cette année, James Hyndman et Stéphane Lépine nous proposent des rendez-vous littéraires au Théâtre de Quat’sous, qui gagnent d’ailleurs toujours en popularité, comme en a pu témoigner la salle pleine à craquer qui s’est remplie lundi soir pour écouter les paroles de Fritz Zorn lues par le comédien.

Les apparences sont trompeuses: derrière les cabrioles du Royaume des animaux, présentée sur les planches du Théâtre de Quat’Sous, se trouve non seulement un regard perçant sur le monde du spectacle, mais aussi un coup de fouet intellectuel pour des spectateurs (et des critiques!) trop souvent blasés.