Ici, personne ne s’efforce d’être gentil, poli, ni même de faire preuve de savoir vivre. La metteure en scène a d’ailleurs voulu mettre l’accent sur la violence intériorisée qui est bien mise en lumière par les interprètes.
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L’objectif du Théâtre de l’Opsis, qui consiste à porter un regard neuf sur les classiques et de prioriser la direction des acteurs, est atteint haut la main; on a certainement envie d’en voir plus.
Tout y passe: mauvaise foi, égoïsme, ingratitude, nombrilisme, mensonge, intolérance… rien de si grave, des situations assez quotidiennes, mais qui montrent le manque de hauteur de l’humanité.
Quel est le résultat, sur scène? Comment conjuguer création maléfique, apocalypse et questionnement moral et philosophique? C’est là une excellente question, mais la version littéraire de Wollstonecraft réussit déjà l’exploit d’être aussi efficace que complexe.
Le concept unidimensionnel de Vous êtes animal aurait pu être clos en une trentaine de minutes. Au lieu de cela, on étire le « plaisir » pendant 1h40, toujours avec ce vernis de « documentaire théâtral » qui a fait son temps.
Ce sont les accusations contre les régimes en place en France qui répondent à la non-question de qui a tué le père du protagoniste, auteur du texte. Car le titre ne comporte pas de point d’interrogation.
Elles sont quatre: quatre femmes pour rendre hommage à toutes celles qui, dès le milieu des années 1950, chantent, crient, scandent la révolution, le psychédélisme, le féminisme engagé. Bienvenue au Théâtre de Quat’Sous.
Quatre mille ans. Quatre mille ans de guerres, d’horreur, de massacres. Quatre mille ans d’exils, de quêtes identitaires souvent vouées à l’échec. Au théâtre de Quat’sous, Olivier Kemeid remonte L’Énéide, pièce portant sur l’éternelle quête des réfugiés, jetés sur les routes du monde par ce qui est trop souvent attribuable à la bêtise humaine.
D’abord strictement destinée au public suédois sous la forme d’une série télévisée, puis condensée en un film de cinéma long métrage pour être diffusée à l’international, Scènes de la vie conjugale, l’œuvre désormais mythique d’Ingmar Bergman est proposée pour le théâtre au Quat’sous à Montréal. Dans cette version québécoise, ce sont James Hyndman et Evelyne de la Chenelière qui incarnent le couple dont on suit les péripéties sur une période de quelque vingt ans.
Le pouvoir féminin a toujours comporté quelque chose de plus complexe que le penchant masculin. Encore aujourd’hui, les femmes, qu’elles gouvernent ou non, sont jugées selon des normes plus strictes que leurs homologues disposant d’un pénis. Dans la pièce Souveraines, une oeuvre surprenante présentée au Théâtre de Quat’sous, l’auteure et comédienne Rose-Maïté Erkoreka explore cette dichotomie.