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Omar Sy, ce grand gaillard sympathique révélé au public français (et mondial) dans Les intouchables, il y a déjà tant d’années, en gentleman cambrioleur? Une série télé sur Arsène Lupin, dont le nom évoque davantage la littérature du 19e siècle que les poursuites policières endiablées des oeuvres du 20e, voire du 21e? Tout cela fonctionne de façon surprenante dans la nouvelle série française commandée par Netflix, et c’est tant mieux.

Annoncée comme la quatrième et ultime saison de la populaire et encensée télésérie Faits divers, c’est dans un contexte singulier et fichtrement actuel qu’elle se dévoile à nous, du moins si l’on se fie aux trois premiers épisodes offerts aux médias. Un dernier tour de piste qui jouit encore des mots de Joanne Arseneau et du regard de Stéphane Lapointe.

Un groupe de jeunes diplômés qui ont la vie devant eux. Une industrie de la finance prépandémie qui a le couteau entre les dents. Un milieu ultra compétitif qui fait ressortir le meilleur comme le pire. Et une télésérie qui jette un nouvel éclairage sur un monde que l’on connaît encore mal. Voici Industry.

Les saisons se suivent et finissent par se ressembler: la particulièrement populaire télésérie The Crown a pris Netflix d’assaut avec une quatrième saison qui s’annonçait explosive. Non seulement y aborde-t-on les années Thatcher et l’impact de la Dame de Fer sur la société britannique, mais les parcours des différents protagonistes, royaux et autres, semblaient se rapprocher peu à peu, dans la perspective d’un télescopage dantesque. Et si le jeu et les décors sont toujours plus qu’à la hauteur, la série rappelle aussi à quel point la monarchie est une institution inutile.

Il y a toujours quelque chose de particulièrement dérangeant et inquiétant, dans l’univers de la série The Boys. L’oeuvre, quelque peu ironiquement diffusée sur Amazon Prime, explore après tout un monde où les superhéros sont non seulement bien réels, mais où ils représentent généralement le pire de l’humanité, sous la commande d’une mégacorporation. La deuxième saison, qui s’est terminée récemment, pousse ce concept à l’extrême, tout en le ramenant à ses origines.

Le monde du jeu vidéo est vaste, très vaste. Nous n’en sommes certes pas aux 40 siècles qui nous contemplent du haut des pyramides, mais depuis les tous premiers « jeux », au début des années 1960, les révolutions se sont multipliées et le genre a connu une croissance exponentielle. Avec sa série High Score, Netflix met en lumière plusieurs moments marquants de cette histoire riche et mouvementée.

Quelle étrange – et imparfaite – oeuvre que cette série Cursed, une nouvelle version de la légende d’Arthur et d’Excalibur, l’épée permettant de devenir roi d’Angleterre. Avec une déclinaison résolument plus moderne et féministe, Netflix propose un produit télévisuel intrigant, mais dont les ficelles sont parfois grossières.