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Dans une Salle Bourgie remplie à pas plus du sixième de sa capacité, c’est à une rencontre plutôt intime qu’ont pu assister les spectateurs, dimanche après-midi, en compagnie du pianiste Charles Richard-Hamelin. Visiblement heureux de retrouver le public après plus d’un an de musique sans spectateurs, Richard-Hamelin était dans ses pantoufles puisqu’il jouait dans sa salle préférée et dans sa formule de prédilection, le récital solo. Et personne n’allait s’en plaindre.

Mardi dernier, à la Salle Pierre-Mercure du Centre Pierre-Péladeau, l’Orchestre classique de Montréal avait enfin le plaisir de retrouver les mélomanes. Sous le titre « Les grands Slaves », la direction de l’OCM avait concocté un programme ukrainien, bulgare et russe. La première œuvre était dirigée par Xavier Brossard-Ménard. Le quatuor à corde se suffisait à lui-même, bien sûr, et le reste du programme était l’apanage du très sympathique maestro Boris Brott.

Une étude, voire une expérience autant pour le public que pour l’interprète: le spectacle Se dissoudre, la plus récente création solo de la chorégraphe Catherine Gaudet, était présentée la semaine dernière à l’Agora de la danse. Dans un contexte d’appel à se laisser aller, en quelque sorte, alors que nous sommes « pris dans un étau entre un passé révolu et un futur incertain », dixit le communiqué de presse, Mme Gaudet a accepté de répondre à nos questions. Rencontre.

Le plus récent concert d’Arion Orchestre baroque s’intitule Haendel à Montréal ! Cette captation, réalisée à la Salle Bourgie du Musée des Beaux-Arts de Montréal, le 5 mars dernier, est présentée comme le parcours que le grand maître aurait pu effectuer s’il avait été reçu à Ville-Marie, dans la première moitié du 18e siècle. Précédée d’une courte introduction offerte par une membre du conseil d’administration d’Arion, cette prestation est émaillée de gravures qui représentent le Montréal de l’époque.

Ce vendredi 2 octobre, en webdiffusion, l’Orchestre symphonique de Montréal offrait à ses auditeurs un bien beau programme. Sous la baguette de Susanna Mälkki, les musiciens étaient réunis à la Maison symphonique, sans public. Ce qui, bien sûr, donne lieu à des scènes un peu surréalistes, comme quand la chef, puis l’orchestre saluent le public absent à la fin de chaque œuvre. Tout ça avait un air un peu triste, mais il suffisait de fermer les yeux pour apprécier la musique, la mélodicité de chacune des œuvres.

Une petite salle. Une salle minuscule, en fait. Et un public plus que réduit, le bas du visage mangé par le masque obligatoire. Pandémie ou pas, rien n’empêche cependant Mathieu Arsenault, seul sur scène, de se livrer à un réquisitoire endiablé contre le côté « gnan-gnan » de la culture et de notre société de consommation. Fort heureusement, d’ailleurs, car cette Vie littéraire tombe à point nommé.

Faire différent vaut souvent son pesant d’or et, à son image, l’humoriste Mariana Mazza a voulu terminer la tournée de son premier spectacle Femme ta gueule d’une manière originale: un film. Certes, ce n’est pas totalement un film à sketchs, ni totalement un véritable long-métrage. Plutôt une version singulière de revisiter son spectacle, coûte que coûte.

Trois ballets, des signatures prestigieuses pour les trois chorégraphies de ces œuvres. Trois spectacles au sommet de la créativité en danse contemporaine. Une seule compagnie la Nederlands Dans Theater (NDT) avec ses 25 danseurs exceptionnels pour cette soirée offerte par Danse Danse au théâtre de Maisonneuve à Montréal. S’il y a un spectacle qu’il ne faut pas manquer cette année, c’est assurément celui-ci…

La compagnie Virginie Brunelle fête ses dix ans cette année. Dix années de création, c’est relativement peu pour une troupe de danse contemporaine. Mais Virginie Brunelle, la chorégraphe originaire de Montérégie, possède déjà tout le talent et l’expérience pour figurer parmi les plus grands créateurs du moment. Elle le prouve dans le spectacle Les corps avalés coproduit par Danse Danse, qui associe sept magnifiques danseurs à une musique envoûtante interprétée sur scène par l’excellent Quatuor Molinari.