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La réputation de l’auteure de polars Fred Vargas n’est plus à faire. Munie de son étonnant personnage Adamsberg, l’écrivaine multiplie les romans policiers au ton quelque peu décalé, où les réflexions bien souvent bigarrées de cet homme étrange donnent un certain charme à la chose. Malheureusement, pour Un lieu incertain, paru en 2008, Vargas donne l’impression d’être sur le pilotage automatique.

Les éditions Boréal publient cet automne le dernier roman de Lise Tremblay, intitulé L’habitude des bêtes. L’auteure a déjà fait paraître plusieurs romans, un récit, de même qu’un recueil de nouvelles.

Dans un Liban encore coincé dans un Empire ottoman qui n’en finit plus de mourir, plusieurs décennies avant l’éclatement qui suivra la Première Guerre mondiale, voilà que débarque Khanjar Jbeili, venu d’on ne sait où en compagnie de ses quatre fils. Ce mystérieux homme entreprendra d’édifier un empire qui s’étendra sur 150 ans, une dynastie soumise à de terribles pressions, internes comme externes, et dont la survie entraînera son lot de drames.

C’est avec son tout dernier roman, Maxime, que Sarah-Maude Beauchesne clôt sa populaire trilogie. Entamée en 2014 avec Cœur de slush suivi de Lèche-vitrines, elle décide de mettre fin à un important chapitre de sa vie: celui de l’adolescence.

Chez Boréal, on publiait le mois dernier le plus récent ouvrage de Stéphanie Filion, qui a déjà écrit des carnets et deux recueils de poésie. Cette fois, c’est d’un roman qu’il s’agit et c’est intitulé Grand fauchage intérieur, en référence à un mouvement de judo qui porte le même nom.

Espérait-on vraiment que la formule change? Tout juste avant Sur ordre, et bien sûr avant L’Ours et le Dragon, le défunt romancier américain Tom Clancy imaginait une guerre entre les États-Unis et le Japon dans Debt of Honor (Dette d’honneur dans sa version française). Y trouve-t-on son compte? Pas vraiment, non.

Comment décrire Les insouciants, plus récent roman de l’auteur d’origine montréalaise Peter Behrens? Faut-il parler d’une saga historique? D’une représentation du climat politique européen durant la période allant des premiers jours de la Grande Guerre à la veille de l’éclatement du deuxième conflit mondial? D’une histoire d’amour qui se déroule au mauvais moment, au mauvais endroit?

Le plus récent roman de Daniel Poliquin, publié chez Boréal, s’intitule Cherche rouquine, coupe garçonne et raconte l’histoire de… ou plutôt des histoires… ou même pas d’histoire du tout, en fait. Ce sont plutôt des brouillons de personnages, plus ou moins élaborés, qui sont présentés au lecteur autour d’un squelette qui est une reprise, un peu légère, de l’affaire Coffin. Affaire qui, on s’en souviendra, s’est conclue par la pendaison d’un probable innocent.