Lorsque les chercheurs ont trafiqué le fil de publications de certains utilisateurs pendant une période de 3 mois afin de diversifier les contenus auxquels ils étaient exposés, aucun effet sur le degré de polarisation ou d’extrémisme idéologique n’a été observé.
Browsing: réseaux sociaux
« Nous disons aux gens d’obtenir leurs informations auprès de plusieurs sources pour réduire le risque d’être induits en erreur. Mais cela ne fonctionne pas aussi bien si plusieurs médias peu crédibles parlent de la même chose. »
L’un des chercheurs responsables de l’étude estime qu’il faut d’ailleurs se poser une autre question: les commentaires négatifs sont-ils plus avantageux que les positifs? Une attention négative est-elle plus utile que pas d’attention du tout?
C’est du côté des gens s’informant sur les médias sociaux que les résultats sont les moins bons: 53 % des participants passant par Snapchat pour connaître les plus récentes nouvelles ont obtenu un mauvais score. Truth Social, la plateforme liée à Donald Trump, est aussi synonyme de mauvais résultats lorsque vient le temps de départager le bon grain de l’ivraie journalistique.
Les utilisateurs de TikTok qui s’oppose à la vaccination contre la COVID-19 utilisent un langage volontairement codé, des mots mal écrits, ainsi que des mots-clics alternatifs pour échapper aux efforts de lutte contre la désinformation.
On fait d’abord le point sur les tenants et aboutissants de ce projet de loi, on parle de l’impact sur un petit média qui trouve ses lecteurs via Facebook, et on discute avec une trentenaire qui s’informe surtout sur les médias sociaux.
Un débat politique peut se contenter d’opinions contradictoires, quitte à le pimenter d’une bonne dose d’émotivité. Mais un débat scientifique sur une question qui a été étudiée depuis des décennies, nécessite des données probantes, appuyées sur des études.
Rien ne permet toutefois d’affirmer qui est derrière ces comptes. Dans un communiqué, un porte-parole de la COP28 s’est dissocié de ces efforts pour « discréditer la COP28 et le processus climatique ».
Ce que l’étude ne dit pas, toutefois, c’est si les réseaux sociaux sont utilisés comme agrégateurs, c’est-à-dire comme source où trouver des liens vers des sites externes – donc des sites web offrant du contenu d’information.
Une partie de la solution repose certainement entre les mains des plateformes elles-mêmes, ou entre les mains des gouvernements qui vont tôt ou tard les réglementer.