Une chose est certaine: ce n’est pas parce que les canons se sont tus que la situation est revenue à la normale. Près de deux millions de personnes, toujours prisonnières de la bande de Gaza, ont presque tout perdu. Et la reconstruction, si elle a lieu, prendra des années.
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Hugo Prévost et Chloé Baril explorent cette oeuvre coup-de-poing qui a fait courir les foules au festival Cinémania.
Le rapport s’intéresse notamment à l’Afghanistan, où 5,3 millions de personnes supplémentaires sont tombées dans la pauvreté multidimensionnelle entre 2015-2016 et 2022-2023. Dans la foulée de la fin de la guerre et du retour des talibans au pouvoir, en 2022-2023, près des deux tiers de la population (64,9%) vivaient dans la pauvreté, affirme-t-on.
Ces morts indirectes seraient des décès à plus long terme, affirment les chercheurs, et seront imputables aux conditions terribles prévalant dans cet espace particulièrement restreint, conditions qui devraient prévaloir pendant encore des années, sinon des décennies, en raison de l’ampleur des travaux de reconstruction nécessaires.
Il s’agirait de la première estimation du genre: les enfants sont souvent « statistiquement invisibles », explique l’UNICEF, parce que les bases de données sur les personnes déplacées sont rarement détaillées par groupe d’âge.
« L’urgence de cette situation ne permet pas d’attendre ; il est de notre devoir collectif, et pas seulement de celui du Panama, d’apporter des solutions humaines et durables qui empêcheront de nouvelles tragédies. »
Près de huit millions d’Ukrainiens ont fui leur foyer, alors que près de six millions d’autres sont demeurés dans le pays, mais ont quitté leur domicile, généralement pour se diriger vers l’ouest, une partie du pays davantage épargnée par les combats.
On peut se laisser porter, en quelque sorte, par ce récit beau et terrible à la fois qui nous rappelle que la guerre ne change jamais.
Pour 2022, le financement des demandes de l’ONU n’a atteint que 47 % , en forte baisse par rapport aux années précédentes, alors que les dons atteignaient environ 60 à 65 % des montants réclamés.
L’une des raisons expliquant le grand nombre de décès serait le recours à des passeurs, souvent des individus ayant peu de scrupules qui vont jusqu’à abandonner leurs « clients » au large.