« Nos travaux nous indiquent que les médias sociaux manquent de transparence, même pour des choses aussi importantes que des élections nationales. »
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« De la crise du logement à la menace de la crise climatique et de l’intelligence artificielle, les jeunes se disent qu’il n’y a plus d’espoir lorsqu’il est question des défis qu’ils doivent surmonter, et sont désillusionnés par un système politique qui ne répond pas à leurs besoins. »
Bien plus que la moitié de l’échantillon (55%) estimait ainsi que l’inflation était la faute « d’aucun parti » ou « des deux partis ». Cette tendance a émoussé l’impact potentiel de l’inflation, alors que les sondés ont soit blâmé le parti opposé, ou n’ont pas blâmé de parti spécifique.
Toutefois, être favorable à l’arrivée d’un troisième, quatrième ou cinquième parti politique ne veut pas dire que l’on soit prêt à voter pour un candidat à la présidence provenant de ces nouvelles forces.
Donald Trump conserve la loyauté d’environs les deux tiers des républicains… Et ce, malgré les multiples mises en accusation en lien avec la présidentielle de 2020.
« Si nous pouvons interpréter nos résultats comme une preuve que le problème de la désinformation en ligne s’améliore, d’une certaine façon, nous pourrions aussi dire que la nature du problème change. »
Pour le cinquième épisode des Nouvelles de l’Oncle Sam, Hugo Prévost et François Dominic Laramée font le point sur les résultats et les tendances lourdes qui s’en dégagent. Y compris pour la présidentielle de 2024…
À 10 jours des élections de mi-mandat, aux États-Unis, quel est le bilan de la campagne? Votera-t-on à propos de l’accès à l’avortement? Des changements climatiques? Ou plus directement à propos de l’inflation et du prix du litre d’essence? Et que doit-on penser de la tentative d’assassinat de Nancy Pelosi, deuxième sur la liste de succession de la présidence?
Après une étrange campagne, après un premier tour serré, Emmanuel Macron compte sur le barrage contre l’extrême droite, alors que Marine Le Pen espère un ralliement contre le retour du président sortant.
Il est possible de changer les convictions politique, même chez un public particulièrement polarisé, juge l’étude.