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Pour la première fois de l’histoire récente des États-Unis, la date de l’élection présidentielle américaine, prévue le 3 novembre, sera-t-elle reportée? Selon une enquête du Pew Research Center, la pandémie de coronavirus pourrait avoir un impact important sur la tenue de cet important processus politique. C’est du moins l’avis de 66% des personnes sondées, et une majorité des répondants proposent d’accroître la participation en favorisant le vote par la poste.

Les craintes par rapport à la fraude électorale se sont multipliées chez nos voisins du sud, ces dernières années, particulièrement après que des responsables fédéraux américains eurent révélé que des pirates russes avaient tenté d’accéder aux listes électorales dans le cadre de la présidentielle de 2016. La technologie pourrait cependant venir en renfort pour protéger l’intégrité du processus démocratique.

Si les franges plus progressistes du Parti démocrate, aux États-Unis, semblent vouloir brasser la cage des institutions politiques en faisant campagne pour que la personne obtenant la nomination dans la course à la Maison-Blanche soit une femme, une personne homosexuelle, une personne membre d’une minorité culturelle, 60% des démocrates, eux, souhaitent surtout que le futur chef d’État soit dans la cinquantaine.

Une petite révolution est en marche au pays de l’Oncle Sam. Enfin, un début de petite révolution: les partisans de l’abolition du collège électoral pourraient bien réussir à convaincre un premier État tiraillé entre démocrates et républicains, le Colorado.

Un petit pourcentage d’Américains, soit moins de 9%, a partagé des liens vers des sites de fausses nouvelles sur le réseau social Facebook pendant la campagne électorale présidentielle de 2016, mais ce comportement était disproportionnellement plus répandu chez les gens âgés de plus de 65 ans, révèle une nouvelle étude réalisée par des chercheurs du Social Media and Political Participation Lab de l’Université de New York (NYU) et de l’Université Princeton.

Sur les enjeux scientifiques, les deux candidats à l’élection présidentielle française sont sur la même longueur d’onde quant aux OGM et aux gaz de schiste. Macron est plus ferme sur la réduction des gaz à effet de serre, mais Le Pen promet un fort investissement dans les énergies renouvelables… sauf l’éolien qu’elle qualifie de « vraie pollution ».

Michel Houellebecq a décidément le sens de la formule. L’auteur français, bien connu pour ses romans à l’impact marqué, avait remporté le Goncourt pour La carte et le territoire, en 2010. Il y a deux ans, pourtant, l’homme frappait encore plus fort avec Soumission.

Une salle de conférence anonyme et grise. Beaucoup de têtes blanches, mais aussi beaucoup de jeunes, pour la plupart des hommes. Au milieu des gobelets à café vides, quelques drapeaux confédérés, des dépliants.

Tout au long de la campagne électorale, le candidat Donald Trump n’a pas pris la parole pour livrer un message, mais pour bloquer la communication. Après sa victoire, ses électeurs ont déclaré qu’ils n’étaient pas entendus par l’establishment: « Washington ». Cet enjeu rhétorique concerne directement le rôle des médias.