Entre art et science, la Rébellion du Minuscule permet de penser la contradiction et l’entre-deux, et de sortir de ce besoin pathologique qu’ont beaucoup d’entre nous de s’accrocher à des pseudos certitudes et de tout ranger dans des cases hermétiques pour en opposer les contenus plutôt que d’essayer d’en comprendre toute leur complexité.
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On cherchait autrefois les correspondances entre microcosme et macrocosme, entre ce qui se passe au plus profond de l’humain et de son âme et le mouvement universel des planètes. Affaires intérieures propose un peu la même énigme dans un spectacle audacieux et parfaitement interprété.
Avec Dérive de nuit, la compagnie Système Kangourou propose un spectacle tout public (pour adultes et enfants à partir de 9 ans) qui plus qu’à une pièce de théâtre, s’apparente à une expérience sensorielle, visuelle, auditive et presque olfactive, grâce à cette tisane parfumée proposée à certains des spectateurs de la salle.
Trouveront-ils ultimement réponse à la grande question existentielle: « Comment fait-on pour se sentir vivant ? » Pour ce faire, nos quatre protagonistes devront d’abord traverser l’enfer, en ce bas monde. Rien de moins.
Issue d’une écriture collective, Dernière frontière est une sorte de théâtre documentaire qui s’accompagne de musiques et de chants, de théâtre, d’installations, de vidéos, de performances, d’animations de cabaret, de récits et de témoignages authentiques.
Le roi danse aurait gagné à être plus court, en éliminant ces passages ô combien superflus, voire gênants, pour laisser toute la place à sa réflexion fort intéressante sur la relation entre l’extraordinaire et le mondain, entre les aspirations et la réalité.
Justin Laramée imaginait sortir de ses investigations une courte présentation d’une dizaine de minutes, mais la pièce de deux heures est devenue le projet le plus important de sa vie.
Par une performance solo exceptionnelle de l’actrice Debbie Lynch-White, très bien mise en scène par Édith Patenaude, son texte fort et bouleversant fait trembler le public et l’aide à prendre conscience des dessous inextricables de cette mission nécessaire et quasiment impossible qu’est le travail humanitaire.
Ces trois histoires sélectionnées de l’ouvrage de Calvino sont superbement illustrées, racontées, mises en musique avec tout le soin qui convient. Des intermèdes drôles et délicats ajoutent à l’expérience du spectateur et à ses réflexions, à l’instar de Monsieur Palomar.
Les remugles donnent l’impression d’une oeuvre qui n’arrive pas à atteindre l’objectif qu’elle s’est elle-même fixé. Comme si, justement, les thèmes abordés échappaient in extremis aux phrases de l’autrice.